Philippe Schmitt-Kummerlee

Philippe Schmitt-Kummerlee

Philippe Schmitt-Kummerlee

Philippe Schmitt-Kummerlee est historien de l'art, conférencier des musées de la ville de Paris et auteur ( Max Jacob au Grand Quartier Général Nollet, Éditions Al Manar, Prix des Agents de la Ville de Paris 2008 ).

Il est né au Coteau le 8 janvier 1963 à 13h10 à la Clinique de Joseph Adrian. Après un séjour chez les Dominicaines de la Présentation de Tours, en la Maison Bellissen de Montbeton, il arrive à Paris qu'il ne quittera plus que pour un long séjour à l'Institut Théologique de la Province Belge Méridionale de la Compagnie de Jésus à Bruxelles de 1998 à 2002.

Il a étudié à la Faculté de Droit de Paris XI (Sceaux), à l'École du Louvre et à l'Institut d'Études Théologiques de Bruxelles.

Il a fait ses premières armes au Musée National du Château de Versailles de 1986 à 1989 (surveillance, gestion des personnels, conservation) avant de rejoindre le Grand Louvre dès son ouverture au printemps 1989 (Service de l'accueil des publics, service de l'Auditorium puis service culturel). À l'auditorium, chargé de la coordination des espaces, il veille à l'équipement de la salle pour les personnes handicapées moteur. Il sera ensuite en relation avec le département des Sculptures (Chef de projet : Jean René Gaborit, conservateur en chef), à l'origine du projet et de la mise en place de la première galerie d'étude tactile pour les personnes aveugles dans l'aile Denon, ainsi que de la mise en place des publications et activités pédagogiques correspondantes.

Pour la Ville de Paris, il participe à la création du Centre Culturel du Panthéon et à ses premières expositions : Louis XVII (1987), Quand Paris vendait Versailles, Trésors du Vatican... ce qui le conduit à animer différents cercles culturels[1] en tant que conférencier et accompagnateur de voyages de par le monde.

Conférencier des musées de la Ville de Paris[2], il se consacre plus particulièrement à l'Histoire de Paris et publie en 2007[3] une chronique sur les dernières années parisiennes du poète Max Jacob pris dans la tourmente des années 1930, et poursuit différents travaux de recherche et de publication dont les souvenirs de Jacques Bonjean (1899-1990) marchand d'Art et collectionneur parisien.


Notes et références

  1. Il anime notamment le Cercle Culturel de Phénix-Voyages pour les Assurances Générales de Frances et encadre différents évènements entre 1986 et 1998.
  2. Il crée pour le musée Carnavalet une série de conférences en salle, données Salon bouvier, brossant une succession de portraits de Grandes Dames,Grandes cocottes, Reines de Paris au XVIII, XIX et XXe siècle.
  3. C'est sa première publication en nom propre qui fait suite à de nombreuses collaborations entre 1986 et 2008 : Louis-Philipe et Versailles pour la Revue d'Histoire de Versailles (1986), Une famille à Versailles, pour la Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris (1987), Max Jacob, Lettres et dessins à Paul Huin 1928-1932, Éditions Al Manar (2006) et Théophil Bras, romantique, pour la Société des Amis de George Sand (2008).
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