- Peromyscus maniculatus
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Peromyscus maniculatus
Souris sylvestrePeromyscus maniculatus Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Mammalia Sous-classe Theria Infra-classe Eutheria Ordre Rodentia Sous-ordre Myomorpha Famille Muridae Sous-famille Sigmodontinae Genre Peromyscus Nom binominal Peromyscus maniculatus
(Wagner, 1845)Statut de conservation IUCN :
Parcourez la zoologie sur Wikipédia : La Souris sylvestre[1] (Peromyscus maniculatus) est une souris nocturne commune en Amérique du Nord, du genre Peromyscus et de la famille des Muridés.
Elle est appelée deer mouse (souris cerf) par les anglophones.Sommaire
Biologie de l'espèce
Description
La souris sylvestre à la taille d'une souris commune : en moyenne 11,9 à 22,2 cm de long pour 10 à 24 grammes. Les souris des bois sont plus grosses que celles des prairies et la longueur de la queue varie selon les populations de 45 à 105 mm de longueur. Elles pèsent de 13 à 23g [2]. Leur fourrure est bicolore, de gris pâle à brun-rouge sur le dessus, et blanc en dessous, même au niveau de la queue qui présente des poils très courts. On la différencie des Peromyscus leucopus par la couleur bicolore bien délimitée sur la queue, le dessus plus foncé et le dessous plus clair, les pattes arrières un peu plus courtes (moins de 22 mm) et un pelage plus coloré tirant sur le fauve. Mais ces caractéristiques varient d'une région à l'autre et il est parfois très difficile de distinguer ces deux espèces l'une de l'autre[3].
Il existe plusieurs sous-espèces de Peromyscus maniculatus[3].
Habitat et sociabilité
Très répandue, on trouve la souris sylvestre dans des habitats très variés et sous tous types de climats en Amérique du Nord. Cependant elle est plus commune dans les prairies ou les zones boisées. C'est une souris plus volontiers terrestre mais qui sait aussi très bien grimper. Les familles, constituées de deux parents et une portée, se regroupent par dizaine pour se tenir chaud l'hiver dans les nids des terriers. Les individus communiquent entre eux par tous leurs sens très développés. Ils émettent en plus des phéromones et tapent de la patte arrière comme les lapins pour se prévenir d'un danger en faisant vibrer le sol. Les souris sylvestres peuvent parfois entrer en léthargie s'il fait très froid pour économiser leurs réserves d'énergie[3].
Reproduction
La reproduction a lieu à n'importe quelle période de l'année, sauf en hiver ou dans les périodes défavorables. Les femelles sont à nouveau fécondables peu après la mise bas. La gestation dure de 22,4 à 25,5 jours si la femelle n'allaite pas la portée précédente et 24,1 à 30,6 jours si elle l'allaite. Les portées sont très variables, de un à 11 petits, avec une moyenne de 4 à 6 petits. Le nombre de petits augmente jusqu'à la sixième portée puis diminue. Les petits naissent dans un nid fait de débris végétaux, nus et aveugles. Ils ne pèsent que 1,5 g à la naissance mais se développent très vite. Les poils poussent à partir du second jour, les yeux s'ouvrent au bout de 15 jours. La femelle transporte ses rejetons accrochés à ses mamelles ou bien un par un dans sa bouche et les défend avec agressivité. Les petits sont sevrés vers 25 ou 35 jours et quittent en général le nid, poussés par la portée suivante[3].
Alimentation
La souris sylvestre est omnivore, s'adaptant à ce qu'elle trouve : fruits, graines, bourgeons, fleurs, mais aussi invertébrés et insectes. La souris sylvestre est coprophage, elle remange certaines de ses crottes. A l'automne elle stocke des aliments dans des réserves pour l'hiver et contribue ainsi à répandre les graines des espèces végétales[3].
Durée de vie
En captivité la souris sylvestre peut survivre jusqu'à huit ans mais dans la nature, son espérance de vie est beaucoup plus courte, généralement une seule année; en effet elles constituent une proie pour de nombreux prédateurs (serpents, oiseaux de proie, mammifères carnivores) pour lesquels elles constituent un apport de nourriture important[3].
L'espèce et l'homme
Si la souris sylvestre contribue à éliminer de nombreux insectes et à nourrir les animaux à fourrure dans la nature, elle cause aussi des dégâts importants en s'attaquant aux greniers et aux réserves ou en rongeant[3].
Elle transmet la fièvre hémorragique à hantavirus dont l'issue peut être fatale pour l'homme[3].
Notes et références
- ↑ Référence ITIS : Peromyscus maniculatus (Wagner, 1845) (fr) ( (en))
- ↑ Discover Life : Peromyscus maniculatus, Wagner (en)
- ↑ a , b , c , d , e , f , g et h Référence Animal Diversity Web : Peromyscus maniculatus (en)
Référence
- Wagner, 1845 : Diagnosen einiger neuer Arten von Nagern und Handflüglern. Archiv für Naturgeschichte 11 pp 145-149. (Mus maniculatus)
Liens externes
Sites de référence taxinomiques :
- Référence Mammal Species of the World : Peromyscus maniculatus Wagner, 1845 (en)
- Référence Catalogue of Life : Peromyscus maniculatus (Wagner, 1845) (en)
- Référence The Paleobiology database : Peromyscus maniculatus (Wagner 1843) (en)
- Référence ITIS : Peromyscus maniculatus (Wagner, 1845) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Peromyscus maniculatus (en)
- Référence NCBI : Peromyscus maniculatus (en)
- Référence IUCN : espèce Peromyscus maniculatus (Wagner, 1845) (en)
Autres liens externes :
- Discover Life : Peromyscus maniculatus, Wagner (en)
- Comment se propage virus de la fièvre hémoragique par la souris sylvestre : Voir le schéma(en)
Photos :
- Peromyscus maniculatus (deer mouse)
- deer mouse (Peromyscus maniculatus), grand format
- Croquis haute résolution, bmp
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