Paulos Faraj Rahho

Paulos Faraj Rahho
Archevêque de Mossoul
Naissance	20 novembre 1942 à Mossoul
Ordination sacerdotale	10 juin 1965
Ordination épiscopale (consécration)	16 février 2001
Décès	février ou mars 2008

M^gr Faraj Rahou (Paulos Faraj Rahho, arabe : بولس فرج رحو), né le 20 novembre 1942, mort en février ou mars 2008, est un ecclésiaste irakien. Il était l'archevêque catholique chaldéen de Mossoul, au nord de l'Irak.

Biographie

Paulos Faraj Rahho est né en 1942 à Mossoul. Il a passé presque toute sa vie à Mossoul, une ville où réside l'une des plus anciennes et des plus importantes communautés chrétiennes d'Irak. En 1954 il entre au séminaire Saint-Pierre de Bagdad pour devenir prêtre. Après son ordination le 10 juin 1965, il est nommé à l'église Saint Isaïe à Mossoul.

En 2001, le pape Jean-Paul II le nomme archevêque de l'éparchie de Mossoul. Il est ordonné archevêque le 16 février 2001, devenant ainsi responsable de quelque 20 000 catholiques répartis sur dix paroisses.

M^gr Rahho exprime son inquiétude face aux mouvements pour inclure la charia dans la Constitution irakienne. Au cours de son voyage en 2007 à Rome avec le patriarche de Babylone Emmanuel III Dely qui est alors créé Cardinal, M^gr Rahho confie avoir été menacé par des hommes armés dans sa ville natale. Depuis la début de la guerre en Irak, la persécution des chrétiens a connu une augmentation significative.

Le 29 février 2008, selon une information de l'agence Catholic News Service, M^gr Rahho est enlevé dans sa voiture dans le district d'Al-Nur. Ses gardes du corps et son chauffeur sont tués. Les ravisseurs demandent que les Chrétiens Assyriens participent au jihad et forment une milice pour combattre les forces américaines, et réclament une rançon de trois millions de dollars.

Le 13 mars 2008, le corps de M^gr Rahho est découvert aux abords de Mossoul.

Annexes

Notes et références

Articles connexes

• Église catholique chaldéenne

Liens et documents externes

• L'archevêque chaldéen de Mossoul, Faraj Rahho, a été retrouvé mort (La Croix, 13 mars 2008)

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