- Paul de Cassagnac
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Paul Adolphe Marie Prosper Granier de Cassagnac (La Guadeloupe, 1842 - Saint-Viâtre, 1904) est un journaliste politique, un député bonapartiste et un duelliste français de la fin du XIXe siecle.
Il a deux fils, Paul et Guy.
Sommaire
Petite Généalogie
Liens familiaux entre les cousins ennemis Paul de Cassagnac (1842-1904) et Prosper-Olivier Lissagaray (1838-1901). Paul de Cassagnac est :
- L’arrière-petit-fils de Prosper Lissagaray, médecin à Aignan (1750-?).
- Le petit-fils de Pierre-Paul Granier de Cassagnac (1771- ?), gentilhomme verrier, et d’Ursule Lissaragay (1775-1850), tante de Prosper-Olivier Lissagaray.
- Le fils de Bernard-Adolphe Granier de Cassagnac (1803- 1880) et de Rosa de Beaupin de Beauvalin. Bernard-Adolphe, cousin de "Lissa", est envoyé en pension à Toulouse pour son éducation chez son oncle Laurent-Prosper Lissagaray, futur père de Prosper-Olivier, entre 1818 et 1828. Après un voyage en 1841, il épouse Rosa, une créole et fille d'un riche planteur, ancien officier du Premier Empire. De cette union naît Paul en 1843.
Voir aussi : Famille de Grenier
Biographie
- 1862 : fonde de l'"Indépendance parisienne".
- 1866 : entre comme chroniqueur quotidien au "Pays".
- 1870 : fait prisonnier durant la Bataille de Sedan, il fut interné dans la forteresse de Cosel (frontière de la Pologne).
- 1872 : duel avec Édouard Lockroy.
- 1876-1893 : député du Gers.
- 1886 : fonde "L'Autorité" dont la devise était "Pour Dieu, pour la France !". L'Autorité se range logiquement du côté des antidreyfusard. Clérical et antisémite, il garde cependant un certain esprit critique, faisant part de ses doutes sur la culpabilité du reclus de l'île du Diable et se prononçant favorablement pour la révision de son procès.
- 1880-1889 : 22 duels sans jamais être blessé avec notamment :
- Aurélien Scholl, rédacteur du Nain jaune, grièvement blessé.
- Henri Rochefort (blessé).
- Prosper-Olivier Lissagaray et non Henri, rédacteur de l'Avenir, au Vésinet en septembre 1868. Au cours de ce combat, Lissagaray reçut plusieurs blessures, la première est entre le pouce et l'index puisqu'il avait refusé le gant; la seconde est en pleine poitrine, qui le mit au lit pour un mois. À peine rétabli, il renvoya ses témoins chez Cassagnac pour reprendre l'affaire. Celui-ci répondit: " Non monsieur ! j'ai pu consentir à être votre adversaire, il me répugne de devenir votre charcutier...". Pour ce duel, Cassagnac fut condamné à 6 jours de prison et les 4 témoins à 50 francs d’amende.
- Gustave Flourens (juillet 1869), épée, blessé au ventre.
- Charles Maurras (1912), épée, blessé à l'avant-bras.[1]
Bibliographie
- « Allez, Messieurs ! ». Essai sur le duel, Paris, éditions Baudinière, 1935 [ouvrage écrit par son fils aîné et homonyme, Paul Julien Granier de Cassagnac (1880-1966).
Liens externes
- Biographie complète tirée du Dictionnaires des Parlementaires français de 1789 à 1889 (fichier pdf, voire page 2 à 4)
- Biographie de Paul de Cassagnac
- Duel au Vésinet
- Les Cassagnac, de plume et d'épée
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n’a été trouvée.Catégories :- Journaliste français
- Ancien député du Gers (troisième République)
- Naissance en 1842
- Décès en 1904
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