- Paul Romer
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Paul Romer Naissance 1955
Denver (États-Unis)Nationalité Etats-Unis Champs Économie Institution Université Stanford Diplômé de Université de Chicago modifier Paul Michael Romer est un économiste américain et un professeur à l'université Stanford. Avant d’entrer à Stanford, il a enseigné l’économie à la University of California à Berkeley, à la University of Chicago et à la University of Rochester. Il est également le fondateur d’Aplia, qui élabore et propose des technologies permettant d’améliorer l’apprentissage des étudiants. Il est considéré comme un expert de la croissance économique et comme un lauréat futur potentiel du « Prix Nobel » d'économie[1].
Romer a obtenu ses diplômes de Bachelor of Science en physique en 1977 et un Ph.D. en économie en 1983, les deux à l'université de Chicago. Romer a été nommé l'une des 25 personnalités les plus influentes d'Amérique par Time Magazine en 1997[2]. Romer est le fils d'un gouverneur du Colorado, Roy Romer.
En 2002, M. Romer a été reconnu pour son travail dans ce domaine et s’est vu remettre le prix Horst Claus Recktenwald en économie pour ses résultats et ses contributions exceptionnels dans ce domaine. Il a également reçu le prix Distinguished Teaching de la Stanford University's Graduate School of Business (1999) et a été élu membre de l’Académie américaine des Arts et des Sciences (2000). Il est également membre de la Société Économétrique et associé en recherche du Bureau national de recherche économique. Il a été membre du panel du Conseil de recherche nationale sur les critères du soutien fédéral de la recherche et du développement, du conseil exécutif de l’Association d’économie américaine et du Centre d’études avancées dans le domaine des sciences du comportement.
Sommaire
Contributions académiques
Le travail le plus important de Paul Romer se situe dans le champ de la croissance économique. Les économistes ont étudié la croissance sur le long terme d'une façon étendue dans les années 1950 et 1960. Les travaux de Robert Solow, par exemple, ont établi la primauté du développement technologique dans l'explication de croissances soutenues dans les résultats par travailleur. Les travaux de Romer dans les années 1980 et 1990 ont consisté à construire des représentations mathématiques des économies dans lesquelles le progrès technique est le résultat d'actions intentionnelles de la population, comme par exemple la recherche et développement, et non plus quelque chose qui évolue spontanément.
Paul Romer a développé en 1986 une théorie de la croissance endogène.
La croissance économique se produit lorsque des gens prennent des ressources et les réarrangent dans des configurations qui ont plus de valeur. Une métaphore utile pour la production dans une économie vient de la cuisine. Pour créer des produits finaux de valeur, on mélange des ingrédients peu chers ensemble dans une recette. La cuisine que l'on peut faire est limitée par l'approvisionnement en ingrédients, et de la même façon la plupart des méthodes dans l'économie produisent des effets secondaires indésirables. Si la croissance économique pouvait être réalisée seulement en faisant de plus en plus la même sorte de recette, on manquerait éventuellement de matières premières et on souffrirait de niveaux inacceptables de pollution et de nuisance. L'Histoire enseigne, cependant, que la croissance économique surgit de meilleures recettes, pas seulement de plus de cuisine. De nouvelles recettes produisent généralement moins d'effets secondaires indésirables et génèrent plus de valeur économique par unité de matière première.
Chaque génération a perçu les limites de la croissance que les ressources limitées et les effets indésirables entraîneraient si aucune nouvelle recette ou idée n'était découverte. Et chaque génération a sous-estimé le potentiel de découverte de nouvelles recettes et d'idées. Régulièrement, nous ne parvenons pas à saisir combien d'idées restent à découvrir. Les possibilités ne s'ajoutent pas. Elles se multiplient[3].
En raison de ses réflexions sur la limitation des ressources naturelles, Paul Romer est quelquefois surnommé "post-scarcity prophet". Dans un article pour la revue "Raison", il soutient que les idées peuvent permettre à la croissance de durer encore 5 milliards d'années [1].
Publications
- The Origins of Endogenous Growth, Journal of Economic Perspectives, 1994
- The Growth of Nations, soit ici with Edmund S. Phelps; Gregory Mankiw Brookings Papers on Economic Activity, 1995:1, 275-326.
- "Growth Cycles," avec George Evans and Seppo Honkapohja (American Economic Review, June 1998)
- "Science, Economic Growth and Public Policy" (in B. Smith and C. Barfield, eds., Technology, R&D, and the Economy, Brookings Institution and American Enterprise Institute, 1996)
- (fr) Endogenous Technological Change (Journal of Political Economy, Octobre 1990)
- "Increasing Returns and Long Run Growth" (Journal of Political Economy, Octobre 1986).
- Macroeconomics, Study Guide and Aplia Activation Card, avec Paul Krugman et Robin Wells.
Notes et références
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Économiste américain
- Docteur de l'université de Chicago
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