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Parti communautaire national-européen
Le Parti communautaire national-européen (PCN) est une organisation non-aligné dont le siège est à Bruxelles (Belgique), fondée par Luc Michel.
Il s'agit d'un parti « national-communiste », alliant idéologie nationalisme révolutionnaire et idéologie communiste. Le Parti communautaire national-européen (PCN) s'inspire des idées de Jean Thiriart. Sa doctrine est le « communautarisme européen » qu'il définit comme le « socialisme du XXIe siècle ». Le stalinisme n'est pas renié.
Le PCN se déclare en faveur de la création d'un République européenne fédérale rassemblant tous les pays d'Europe et de l'ex-URSS (y-compris donc les pays du Caucase et d'Asie Centrale ex-soviétiques),ainsi que la Turquie et les pays du Maghreb.
Le PCN a pris le parti de soutenir divers régimes nationalistes ou communistes tiers-mondistes : celui de Slobodan Milošević en Yougoslavie, de la « Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste » du colonel Kadhafi, du Parti Baas en Syrie et en Irak ou de la Corée du Nord.
Il participa à la défense de Slobodan Milošević avec la création du Comité francophone pour la défense de Slobodan Milošević. Son président fut d'ailleurs, avec Maître Jacques Vergès, le seul défenseur confronté au porte-parole du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie lors d'un débat télévisé sur la chaîne française Public Sénat.
Il anime le mouvement pro-libyen et diffuse le Livre vert en Europe. Ses principaux dirigeants sont également ceux du Mouvement européen pour la démocratie directe (MEDD) qui est la structure européenne officielle des « Comités révolutionnaires » libyens pour toute l'Europe.
Il participe également au soutien à la résistance irakienne avec la création des « Comités Irak de base » qui soutiennent le parti Baas entré dans la clandestinité.
Le dernier secrétaire général du PCN, Frédéric Kister, a rompu avec ce parti. Il est devenu depuis secrétaire général du Mouvement Nation, un petit mouvement belge d'extrême-droite violemment hostile à l'immigration et aux musulmans.
L'un de ses anciens responsables qui était en fait un militant d'extrême-gauche infiltré[réf. nécessaire], Nicolas Pomies[1], l'a quitté et est devenu plus tard l'un des dirigeants de l'Union des familles laïques (UFAL) et de la Coordination nationale de la gauche républicaine.
Lors des dernières élections législatives en Belgique, le PCN a appelé à voter en Flandre pour le parti d'extrême droite Vlaams Belang,et en Wallonie et à Bruxelles pour le parti rattachiste Rassemblement Wallonie-France, suivant en cela une ligne "Tout sauf le Régime belgicain !"[2].
Le PCN a présenté des candidats à diverses élections en Belgique et en France avec des résultats habituellement très faibles. Un candidat du PCN,Yann Wannepain, obtint 1,50% des voix en 1998 lors d'une élection cantonale partielle à Valenciennes sud, ce qui constitue son meilleur score jamais obtenu en France.
Aujourd'hui, l'action du PCN semble se concentrer sur l'Est européen, comme le démontre les récents et nombreux voyages de ses dirigeants en Transnistrie (république scissionniste de Moldavie), en Abkhazie (république scissionniste de Géorgie), en Moldavie sans oublier Moscou (Russie).
Notes et références
Voir aussi
Lien externe
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