- Parti canadien
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Le Parti canadien, qui devient en 1826 le Parti des patriotes, est un parti politique fondé au début du XIXe siècle par des Canadiens (actuels Québécois) de la classe libérale. Son seul adversaire est le Tory Party anglais, dont les membres sont largement minoritaires à l'Assemblée législative du Bas-Canada, mais très fortement majoritaires dans les deux conseils (législatif et exécutif) constitués sur ordre du gouverneur de la colonie. Ce parti est également qualifié de "parti anglais" ou britannique (on disait parti "breton", en employant une traduction erronée)et de "parti bureaucrate" ; essentiellement composé d'Anglais et d'Écossais, il s'adjoignait une minorité de Canadiens qu'on qualifiait plaisamment de Chouaguens ou Chouayens.
Dirigé par Pierre-Stanislas Bédard, le parti se donne une politique de réforme constitutionnelle visant à faire élire le Conseil législatif et à rendre le Conseil exécutif responsable face aux représentants du peuple.
En 1806, le parti imite son adversaire politique et fonde son propre journal, Le Canadien, dont l'épigraphe est Notre religion, notre langue, nos lois. En 1810, Bédard et ses collaborateurs du journal se font arrêter et emprisonner sans procès pour sédition. L'habeas corpus lui est refusé. N'ayant aucune preuve pour l'inculper, le gouverneur James Henry Craig sera forcé de le libérer. Cependant, Bédard refuse de sortir tant qu'il n'aura pas eu de procès.
- En 1815, Louis-Joseph Papineau devient chef du parti. Il poursuit la politique constitutionnelle.
- En 1826, le parti devient le Parti patriote.
- En 1834, les Quatre-vingt-douze Résolutions sont présentées devant la Chambre d'Assemblée. Parmi les demandes : Un gouvernement responsable, l'élection des membres du conseil exécutif et avoir plus de candien-français à l'administration du pays. Celles-ci sont envoyées au Roi d'Angleterre.
- En 1837 et 1838, Lord Russel répond aux 92 résolutions en écrivant les 10 résolutions de Russel. Celles-ci répondent par la négative à toutes les 92 résolutions, en plus de donner droit au conseil et au gouverneur de prendre l'argent de la chambre d'assemblée et ce, sans droit de regard ou contrôle. Le peuple mécontent se rebelle sous l'activité de l'élite du Parti Patriote, c'est la rébellion des patriotes.
Journaux
- Le Canadien (1806-1837)
- La Minerve (1826-1837)
- The Canadian Vindicator (1828-1837)
- Le Libéral (1837)
- L'Écho du Pays (1834)
Bibliographie
- Jean-Philippe Robillard, « La rivalité entre Québec et Montréal au sein du mouvement patriote », dans Les Patriotes de 1837@1838, 24 septembre 2006
- Véronique Rozon, « Le Parti patriote », dans Les Patriotes de 1837@1838, 19 mai 2001
- Gilles Laporte, « Le parti patriote et les Philosophic Radicals anglais (1834-38) », dans Les Patriotes de 1837@1838, 20 mai 2000
- Marc-André Saindon, « Boycottage et contrebande tels que proposés par le Parti patriote », dans Les Patriotes de 1837@1838, 20 mai 2000
Voir aussi
Catégories :- Bas-Canada
- Parti politique québécois
- Histoire du Québec
- Ancien parti politique canadien
- Ancien parti politique libéral
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