- Panneau routier de signalisation de danger en France
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Le présent article est consacré aux panneaux de signalisation de danger en France de type A.
Sommaire
Objet de la signalisation de danger
L'objet de la signalisation de danger est d'attirer de façon toute spéciale l'attention des usagers de la route aux endroits où leur vigilance doit redoubler en raison de la présence d'obstacles ou de points dangereux liés :
- soit à la structure même de la route : virages, cassis ou dos-d’âne, chaussée rétrécie ;
- soit à l'état de la route ou son environnement chaussée glissante, chute de pierres ;
- soit à des dispositions adaptées à la rencontre d'autres voies de communication : pont mobile, barrière de passage à niveau ;
- soit aux conditions de circulation des véhicules et des piétons : endroit fréquenté par les enfants, circulation à double sens succédant à une section à sens unique ;
- soit à des dispositions ou des circonstances locales sortie d'usine, voisinage d'une carrière exploitée à la mine.
La signalisation de danger est réalisée à l'aide :
- de panneaux de type A pour les dangers courants,
- de panneaux de type G pour la signalisation de position des passages à niveau
- de balises de type J
Caractéristiques
Les panneaux de danger ont la forme de triangles équilatéraux dont le côté inférieur est horizontal.
Pour les dimensions et gammes, voir : article détaillé « panneau de signalisation en France »
Les panneaux permanents de danger sont à fond blanc. Les symboles et, le cas échéant, les inscriptions sont noirs. Les feux du panneau A17 sont tricolores. Le symbole du panneau A24 est rouge. Les panneaux sont entourés par une bande rouge bordée elle-même par un listel blanc.
Les panneaux de danger sont obligatoirement rétroréfléchissants.
Liste des signaux de danger
Il existe en France 29 signaux de danger A :
Article détaillé : Liste des signaux routiers de danger en France.Implantation des panneaux
Distance du danger[1]
Les panneaux de danger, hormis le panneau A18, sont toujours implantés à une distance du danger de :
- Hors agglomération, entre 100 et 200 m, aussi proche que possible de 150 m, sauf difficultés spéciales sérieuses ou avantages marqués à la modifier, notamment pour améliorer la visibilité du signal ou pour tenir compte de la vitesse des véhicules
- En agglomération, entre 0 et 50 m, aussi proche que possible de 50 m.
Ils ne sont complétés par un panonceau de distance M1 que si la distance d'implantation est différente de celle définie ci-dessus. On peut utiliser cette possibilité pour augmenter la distance d'implantation qui ne doit pas excéder 400 m hors agglomération et 150 m en agglomération. Le panneau est alors répété à mi-distance environ. Les deux panneaux portent dans ce cas des panonceaux de distance M1.
Côté de la chaussée[2]
Les signaux de danger sont normalement implantés du côté droit de la chaussée dans le sens de la circulation.
Ils peuvent être répétés de l'autre côté de la chaussée lorsque les conditions sont telles qu'il risquent de ne pas être aperçus à temps par les conducteurs auxquels ils s'adressent, comme pour les routes à plus de deux voies. Ils peuvent aussi être répétés au-dessus de la chaussée. Il doivent alors être soit éclairés soit rétroréfléchissants[3].
Distance latérale[4]
Sauf contrainte de site, la distance entre l'aplomb de l'extrémité du panneau situé du côté de la chaussée et la rive voisine de cette extrémité ne doit pas être inférieure à 0,70 m.
En rase campagne, les panneaux sont placés en dehors de la zone située en bord de chaussée et traitée de telle façon que les usagers puissent y engager une manœuvre de redirection ou de freinage dite « zone de récupération », ou leur support au minimum à 2 m du bord voisin de la chaussée, à moins que des circonstances particulières s'y opposent (accotements étroits, présence d'une plantation, d'une piste cyclable, d'une voie ferrée, etc.).
En agglomération, les panneaux sont implantés de façon que le support gêne le moins possible la circulation des piétons.
Le support d'un signal peut aussi être implanté sur une propriété riveraine ou ancré à une façade après accord du propriétaire ou par application si cela est possible du décret-loi du 30 octobre 1935 et du décret 57180 du 16 février 1957.
Hauteur au-dessus du sol[5]
En rase campagne
La hauteur réglementaire est fixée en principe à 1 m (si plusieurs panneaux sont placés sur le même support, cette hauteur est celle du panneau inférieur), hauteur assurant généralement la meilleure visibilité des panneaux frappés par les feux des véhicules.
Elle peut être modifiée compte tenu des circonstances locales :
- soit pour assurer une meilleure visibilité des panneaux,
- soit pour éviter qu'ils masquent la circulation.
En agglomération
Dans les agglomérations bénéficiant d'un éclairage public, les panneaux peuvent être placés à une hauteur allant jusqu'à 2,30 m pour tenir compte notamment des véhicules qui peuvent les masquer, ainsi que de la nécessité de ne gêner qu'au minimum la circulation des piétons.
Au-dessus de la chaussée
Lorsque les panneaux sont sur portique, potence ou haut-mât au-dessus de la chaussée, ils sont fixés à une hauteur minimale correspondant au gabarit de la route auquel s'ajoute une revanche de 0,1 m pour l'entretien de la chaussée et une revanche de 0,50 m pour la protection de la signalisation.
Notes
- [cf. Instruction interministérielle sur la signalisation routière -2e partie - article 25]
- [cf. Instruction interministérielle sur la signalisation routière -1re partie - article 8b-c-d-e]
- [cf. Instruction interministérielle sur la signalisation routière -1re partie - article 13]
- [cf. Instruction interministérielle sur la signalisation routière -1re partie - article 8g]
- [cf. Instruction interministérielle sur la signalisation routière -1re partie - article 9]
Voir aussi
Wikimedia Foundation. 2010.