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Peloton d'intervention de deuxième génération
Un peloton d’intervention de deuxième génération ou peloton d'intervention interrégional de gendarmerie (PI2G) est une structure de la Gendarmerie nationale française, mise en place à partir de septembre 2004. Elle constitue une force intermédiaire entre le Peloton d'Intervention de Gendarmerie mobile et le GIGN [1]. (qui était nommé GSIGN au moment de l'apparition des PI2G). Elle doit être opérationnelle et capable d’intervenir dans un délai d'une demi-heure. Le PI2G peut soit intervenir seul sur des évènements graves, soit assister le GIGN.
Sommaire
Historique
Le premier PI2G a été crée à Toulouse. Trente militaires ont reçu une formation d'avril à juin 2004, dont 6 formés comme médiateurs. Le groupe est entré en service le 13 septembre 2004 [2]. Il a par la suite[Quand ?] été porté à 32 membres.
Un second PI2G comportant 32 éléments a été créé en juin 2007 à Orange et est entré en service le 7 janvier 2008. Durant les mois de janvier et février 2008, il est intervenu en moyenne deux fois par semaine [3].
Il est à priori prévu de créer deux autres PI2G, dont un dans l'est de la France. Les PI2G sont créés dans des villes ou ne sont pas basés des GIPN, pour ne pas faire doublon et assurer un "maillage" territorial.
Recrutement et formation
Si le PI2G de Toulouse a été formé initialement avec des gendarmes mobiles provenant des PI des escadrons toulousains, depuis la création du PI2R d'Orange le recrutement et la formation des futurs gendarmes se fait à l'échelon national. La formation de base dure huit semaines et est assurée par le GIGN.
La gendarmerie s'oriente donc doucement vers le même mode de fonctionnement que la police nationale avec les RAID / GIPN, à savoir:
- une sélection commune, les meilleurs éléments étant affectés au GIGN.
- matériels, armement et techniques d'interventions homogènes pour des intervention "basiques" en métropole (forcenés, arrestations).
- mais formation plus longue et capacités plus élevées au sein du GIGN qui reste l'unité d'intervention d'élite dans le cadre de missions Piratair, Piratmer, Piratome et Piratext (nécessitant l'emploi d'explosifs, tireurs longue distance, chuteurs opérationnels, plongeurs, connaissances jungle - désert - montagne).
Missions
Le PI2G remplit cinq missions [2] :
- Intervenir lorsque les moyens dépassent ceux à disposition du Peloton d'Intervention
- Appuyer le GIGN dans ses missions
- Intervenir sur les sites nucléaires ou classés selon la Directive Seveso.
- Missions de protection rapprochée (en civil).
- Transferts / escortes de DPS.
Les PI2R peuvent intervenir si besoin hors de leurs zone d'affectation initiale.
Armement et matériels
- Pistolets: le SIG 2022 en dotation des forces de l 'ordre; des Glocks 26 pour la protection rapprochée
- Fusils à pompe cal. 12
- Pistolets mitrailleurs : HK MP5 en 9mm
- Fusils d'assaut: le FAMAS devrait être remplacé assez rapidement par le HK G36, utilisé par tous les autres groupes d'intervention et pouvant être doté de lance-grenades
- Fusils de précision: Le Tikka Tactical T3, qui lui aussi devrait être complété par d'autres matériels
Les gendarmes des PI2G disposent d'armement non létal, tels tonfa, matraques, bombes et grenades lacrymogène, et Taser. Les équipements de protection individuels et d'effraction sont globalement les mêmes que ceux utilisés par le GIGN. En revanche, les PI2G ne sont pas habilités à l'emploi d'explosifs. Les membres du PI2G possèdent un équipement qui pèse plus de 25 Kg sans compter les armes. Un entrainement de musculation quotidien est nécessaire pour pouvoir porter un tel fardeau.
Notes et références
- ↑ Assemblée nationale, Bulletin des commissions, no 28, 24-27 octobre 2006, page 2256 [1].
- ↑ a et b Philippe Folliot, Avis présenté au nom de la Commission de la défense nayionale et des forces armées, sur le projet de loi de finances pour 2006 (no 2540), tome X (sécurité, Gendarmerie nationale), p. 22.
- ↑ Dates de création, entrée en service et nombre d'interventions : Le Dauphiné libéré, 29 février 2008. Un peloton d'intervention interrégional en service depuis janvier
⁴Magazine RAIDS - n°271 - Décembre 2008
Catégorie : Gendarmerie nationale française
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