- Oligocène
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ère
CénozoïqueNéogène Holocène Pléistocène Pliocène Miocène Paléogène Oligocène • Chattien • Rupélien Éocène Paléocène L’Oligocène est une époque géologique qui s’étend de 33,9 ± 0,1 à 23,03 ± 0,05 Ma[1]. Elle suit l’Éocène et précède le Miocène. C’est la troisième époque de l’ère Cénozoïque et aussi la troisième du Paléogène. Son nom se réfère à la rareté d’apparition de nouveaux mammifères modernes en comparaison de leur rapide apparition durant l’Éocène.
Le mot est composé du grec ὀλίγος (oligos, peu) et καινός (kainos, nouveau).
Le début de l’Oligocène est marqué par une extinction massive qui est peut être liée à l’impact d’un météorite dans la baie de Chesapeake aux États-Unis et/ou un autre impact en Sibérie. Sa limite supérieure avec le Miocène est moins précisément définie par un événement global, mais plutôt par le climat relativement plus froid du Miocène.
Sommaire
Subdivisions
Paléogéographie et Paléoclimatologie
La dérive des continents continue à les rapprocher de leurs positions actuelles. L’Amérique du Sud et l’Antarctique se séparent en ouvrant le passage de Drake, le courant circumpolaire antarctique se met en place ce qui conduit à un refroidissement très net de l’Antarctique qui se couvre de glaces. Ce refroidissement va se poursuivre durant le Néogène pour culminer pendant les glaciations du Pléistocène.
Les montagnes présentes dans l’ouest de l’Amérique du Nord continuent leur formation. La plaque africaine a continué sa poussée vers le nord isolant les restes de Téthys et formant la Méditerranée ; les Alpes sont aussi le résultat de cette collision.
Une incursion marine brève se produit en Europe au début de l’Oligocène.
Biotopes
On retrouve des traces de vie datant de l’Oligocène sur tous les continents. La faune marine et terrestre est devenue plus moderne, en raison de l’extinction de formes plus anciennes plutôt que de l’apparition de nouvelles formes.
L’Amérique du Sud est apparemment isolée des autres continents et héberge une faune distincte durant cette époque.
Flore
Les Angiospermes ont continué leur expansion. De nombreuses forêts tropicales et inter-tropicales ont été remplacées par des forêts tempérées d’arbres à feuilles caduques. Les graminées s’étendent depuis les berges des rivières et des lacs mais sans encore former des savanes .Les plaines ouvertes et les déserts deviennent plus fréquents.
En Amérique du Nord, des espèces subtropicale dominent avec des anacardiers, des Litchi, des hêtres et des pins. Les légumineuses, joncs et fougères ont continué à se diversifier.
Faune
Le début de l’Oligocène est marquée par un refroidissement général, une aridité croissante et le développement des habitats ouverts de type savane aux dépens des milieux forestiers. Ces modifications de l’environnement affectent directement les faunes, particulièrement dans l’hémisphère Nord[2]. L’Europe connait elle une extinction massive et un flux d’animaux d’origine asiatique. S’ensuit une radiation évolutive comme par exemple celles de la mégafaune d’herbivores mammifères brouteurs des périssodactyles et artiodactyles. Les reptiles restent abondants, les serpents et les lézards se diversifient mais les Choristodera disparaissent, peut-être à cause du climat.
L’Amérique du sud, isolée des autres continents, développe une faune très particulière, tandis que l’on ne trouve en Australie aucun fossile terrestre. La faune marine évolue et les vertébrés deviennent prééminents. Les cétacés dentés apparaissent ainsi que les Carcharhinidae (requins).
À l’Oligocène inférieur pratiquement toutes les familles de mammifères modernes sont établies. Il existe fort peu de fossiles d’animaux marins de cet époque en Amérique du Nord.
Références
- (en) GeoWhen database
- Le Paléogène et la radiation des mammifères », CNRS Emmanuel Gheerbrant, «
Voir aussi
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