- Nymphicinae
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Calopsitte
Calopsitte éléganteCalopsitte élégante
(Nymphicus hollandicus)Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Classe Aves Ordre Psittaciformes Famille Psittacidae Sous-famille Cacatuinae Tribu Nymphicini
— auteur incomplet —, date à préciserGenre Nymphicus
Wagler, 1832Nom binominal Nymphicus hollandicus
(Kerr, 1792)Répartition géographique Aire de répartition de Nymphicus hollandicus
Statut de conservation IUCN :
Parcourez la biologie sur Wikipédia : La Calopsitte ou Calopsitte élégante ou Perruche nymphique (Nymphicus hollandicus) est un oiseau australien.
La tribu des Nymphicini (considérée par certains auteurs comme une sous-famille : les Nymphicinae) ne comprend qu'un genre (Nymphicus) et une seule espèce (Nymphicus hollandicus), proche des cacatoès.
Sommaire
Description
Cet oiseau mesure de 30 à 35 cm de long à l'état sauvage, jusque 37 à 40 avec une grande huppe chez les sujets en captivité issus de sélection. Son plumage est gris anthracite, très foncé pouvant presque aller jusqu'au noir. La huppe et une partie de la tête sont jaunes. Deux taches jaune-orange marquent les joues. Le miroir alaire est blanc (tache sur la bordure de l'aile). La femelle ne possède pas le masque jaune, présente des stries sous la queue et des points jaunes sous les ailes. Les jeunes ressemblent à la femelle.
description
Les mutations permettent aux amateurs d'obtenir des variétés de couleurs différentes du phénotype sauvage, y compris en combinant ces couleurs. Les mutations sont le panaché, l'opaline (ou perlée), le cinnamon (ou cannelle), le lutino, le bronze-fallow, le fallow-cendré, l'edged (ou argenté dominant ou tête noire), le joues-jaunes, le face-blanche et le face-pâle. La mutation appelée olive semblerait n'être qu'une sélection de edged avec sélection de lignées à suffusion jaune.
Dans le détail ci dessous, l'hérédité de chacune des mutations est mentionné entre parenthèses: (RLS) pour liée au sexe récessive, (RA) pour autosomale récessive, (DA) pour autosomale dominante, (CDA) pour autosomale co-dominante. L'ino (RLS) est une mutation qui supprime les mélanines (pigments gris et noirs), l'oiseau est donc blanc, jaune et rouge. Le cinnamon (RLS) empèche l'oxydation de la mélanine qui reste brune au lieu de devenir gris-noir. Le face-blanche (RA) est une mutation dite de la série bleue qui supprime tous les psittacines (pigments jaunes et rouges). L'oiseau est donc gris et blanc. Le face-pâle (RA) est un face-blanche incomplet (les gènes de ces deux mutations sont des allèles) et supprime donc une partie des psittacines. Le bronze fallow (RA) dilue la mélanine en la rendant brun clair, les yeux étant rouges vifs. Le fallow cendré (RA) dilue la mélanine en la rendant gris clair chez le mâle et gris plus foncé chez la femelle, les yeux étant rouges. L'opaline (RLS) modifie la répartition de la mélanine sur la plume en donnant un dessin perlé que seuls les jeunes et les femelles possèdent, les mâles adultes ont le phénotype sauvage. Le joues-jaunes (RLS) transforme le psittacine rouge en psittacine jaune. Le edged (CDA) modifie la distribution de la mélanine sur chaque plume de la couverture alaire, du dos et du corps en épargnant la tête. La mélanine est refoulée en bordure de la plume.
En combinant les mutations, on obtient des oiseaux présentant les caractéristiques de chacune des mutations. Exemple, un oiseau à la fois face-blanche et ino devient albino (blanc pur).
Distribution
La Calopsitte peuple presque toute l'Australie mais pas les zones côtières. Elle a été introduite en Tasmanie.
Habitat
Cet oiseau fréquente les savanes et les pâturages mais également les zones urbaines.
Comportement
Les oiseaux sont souvent perchés en groupes sur les arbres.
Les calopsittes sont généralement aussi sociables avec les êtres humains qu'elles le sont entre elles. Si vous adoptez une calopsitte seule, il y a de fortes chances pour qu'elle s'attache et s'identifie à vous. Elle n'a pas la notion de "maître / animal" que l'on retrouve chez les chiens, mais se considère comme un membre à part entière de la famille dans laquelle elle vit. Cependant, si l'oiseau est susceptible de rester souvent seul chez vous, il vaut mieux qu'il ait un compagnon. Les calopsittes ont besoin d'une présence, sont très solidaires entre elles. Cependant, la rivalité entre mâles est bien présente, si bien qu'il est fréquent qu'ils se disputent à coups de bec (mais rarement au point de se blesser), étendent leurs ailes, et exposent leur chant à leur(s) camarade(s) pour prouver leur supériorité.Ces oiseaux s'expriment essentiellement avec la houppette qu'il ont sur la tête. Ainsi, selon sa position, il est possible de deviner l'humeur et le sentiment de la bête. Une houppette plaquée ou en arrière signifie que l'oiseau est calme, ou concentré, si la houppette se redresse, cela marque l'étonnement, la surprise, la curiosité, voire la crainte. Plus la houppette est relevée vers l'avant, plus le sentiment est important. De plus, lorsque l'oiseau est au repos, houppette en arrière, il lui arrive de grincer du bec, signe de bien être.
Lors de la digestion, la calopsitte ouvre le bec, lève la tête et effectue une sorte d'ondulation du cou. C'est un mouvement impressionnant laissant penser que l'oiseau s'étouffe, qu'il a quelque chose coincé dans la gorge, mais c'est en réalité un rituel tout à fait normal, pouvant durer jusqu'à cinq minutes.
Les calopsittes n'apprécient pas les changements (lieux, têtes ...). Une fois qu'elles se sont familiarisées avec leur nouvel habitat, elles y trouvent leur marque. Aussi ont-elles leurs coins fétiches de jeu, un emplacement généralement fixe où dormir (ex. un perchoir particulier) et surtout elles savent où trouver la nourriture et l'eau. Aussi est-il bon de veiller à ne pas bousculer leurs habitudes dans la mesure du possible, et en cas de voyage, couvrir la cage de façon à éviter qu'elles ne paniquent. Une calopsitte paniquée plaque sa houppette contre sa tête, présente de gros yeux assez exorbitées, et surtout le bec ouvert laissant remarquer une respiration accélérée. Dans cette situation, il est bon qu'une voix familière le rassure.
Lorsque la calopsitte a froid, elle gonfle ses ailes. Ce peut également être le signe que quelque chose ne va pas. Les calopsittes sont très sensibles aux courants d'air, qui leur sont souvent fatals. C'est pourquoi il est plus prudent de consulter un vétérinaire si l'oiseau persiste dans cet état de "boule". L'oiseau malade passe sa journée à somnoler, tête rentrée dans les plumes, et quittera la place où il avait pris pour habitude de dormir pour rejoindre le fond de la cage ou de la volière, il s'isole.
Sexage
Il existe plusieurs façons de sexer les calopsittes, certaines mutations sont plus difficiles à sexer que d'autres. La première façon, qui n'est aucunement scientifique, est de s'arrêter au chant, habituellement, un mâle chante et il est plus porté à parler qu'une femelle. Mais il arrive que des femelles chantent, alors il ne faut pas s'y fier à 100%. Les mâles ont un beau masque jaune (le plumage des joues) alors que chez la femelle le plumage est mélangé de gris. Si vous avez une calopsitte lutino, plumage jaune, ce truc n'est pas à considérer. Il y a aussi les plumes de la queue qui peuvent vous en apprendre plus. Regardez l'intérieur de la queue, c'est-à-dire soulevez-la plus haut que votre tête pour regarder sa queue. Si vous voyez des stries jaunes sur ses plumes, c'est une femelle assurément. Il y a une autre façon de le savoir, mais cela requiert une plus grande maniabilité de l'oiseau. Vous devez ouvrir ses ailes, regarder les plumes les plus longues, si vous y voyez des points, taches jaunes, c'est une femelle. Bien sûr tous ces trucs sont difficiles à appliquer sur les calopsittes de mutation lutino mais il est possible de voir les taches ou les stries parfois. Chez les calopsitte de mutation perlée (taches blanches sur le plumage) les perles disparaissent chez les mâles de plus d'un an. Donc si vous avez une calopsitte perlée de plus d'un an, il est très facile de la sexer.
Toutes ces façons visent à vous aider à sexer votre oiseau, sachez qu'il est difficile de sexer un oiseau de bas âge, la façon la plus sûre est d'utiliser le sexage à l'aide de l'ADN de l'oiseau.
Captivité
C'est un animal considéré comme domestique.
Oiseaux familiers par excellence, les calopsittes s'apprivoisent très facilement. Il est possible de leur apprendre à siffler un air et à dire quelques mots mais ils ne sont pas réputés pour être de grands parleurs. Une calopsitte apprivoisée (non eam) à qui vous présentez une femelle redeviendra sauvage, tandis que les eam [élevé à la main, donc nourri depuis tout petit par l'homme] ne redeviendra jamais totalement sauvage. Les mâles ont plus tendances à chanter et imiter des bruits que les femelles. Il faut aussi savoir que cet oiseau est réputé pour crier fort. Il faut éviter les cages rondes ou à la verticale, mais plutôt favoriser les cages en longueur permettant à l'oiseau de se dégourdir les ailes. Assurez-vous que la cage soit d'assez grande taille puisqu'il y passera la majorité de son temps. Il serait donc préfèrable de mettre de nombreux jouets dans celle-ci pour le stimuler, et alterner les jouets afin qu'il y trouve toujours du plaisir.
L'oiseau doit pouvoir sortir de sa cage au minimum deux heures par jour. Quelle que soit la taille de sa cage, il aura toujours besoin de place pour voler. Une cage, aussi grande soit elle ne lui suffira pas.
Pour la reproduction, choisissez de préférence des oiseaux élevés par les parents (EPP) plutôt qu'à la main (EAM), car ceux-ci sont reputés pour être de mauvais parents (abandon du nid) mais cela reste assez rare. Si vous souhaitez les mettre en reproduction, il vaut mieux changer de cage et en prendre une assez grande pour accueillir toute la famille, type petite volière par exemple. Elles peuvent vivre toute l'année en volière extérieure sous les climats européens tempérés.
Reproduction
La ponte est de 4 à 7 œufs qui éclosent au bout de dix huit jours. Le mâle couve le jour, et la femelle, la nuit. Les parents continuent à nourrir les petits après leur envol, à trente jours environ.
La reproduction à l'état sauvage est conditionnée par l'arrivée de la pluie. En captivité il est souhaitable de limiter à trois le nombre de couvées par an. La couvaison, selon la température extérieure peut varier de 16 à 22 jours. Les jeunes peuvent être sevrés (séparés des parents) vers l'âge de 2 mois. Pendant deux semaines minimum les bébés calopsittes devront rester dans le nichoir et ne pas en sortir car cela pourrait leur être fatal, de plus il leur faut une température d'au moins 25-30 degrés Celsius ce qui veut donc dire que si l'oiseau sort trop longtemps, il perdra de la chaleur et pourra en mourir, lorsque les deux parents ne sont pas au nichoir, qu'ils sont sortis pour manger, les bébés se regrouperont et se colleront les un aux autres afin de se procurer de la chaleur. Au bout de deux semaines, il pourront commencer à être pris a la main et sevrés.
Voir aussi
Références taxonomiques
- genre
- Référence ITIS : genre Nymphicus Wagler, 1832 (fr) ( (en))
- espèce
- Référence Alan P. Peterson : Nymphicus hollandicus dans Psittaciformes (en)
- Référence Tree of Life Web Project : Nymphicus hollandicus (en)
- Référence Catalogue of Life : Nymphicus hollandicus (Kerr, 1792) (en)
- Référence ITIS : Nymphicus hollandicus (Kerr, 1792) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Nymphicus hollandicus (en)
- Référence NCBI : Nymphicus hollandicus (en)
Liens externes
- Référence IUCN : espèce Nymphicus hollandicus (Kerr, 1792) (en)
- Référence CITES : taxon Nymphicus hollandicus (sur le site du ministère français chargé de l’écologie et du développement durable) (fr)
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