Nationalsozialistisches Kraftfahrkorps
- Nationalsozialistisches Kraftfahrkorps
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Octobre 1939, dans la ville occupée de
Posnan un agent du NSKK fait la circulation
Le Nationalsozialistische Kraftfahrkorps ou NSKK était une organisation paramilitaire du parti Nazi qui a existé entre 1931 et 1945. Son nom allemand peut se traduire en français par le Corps de transport Nazi. Le NSKK est dirigé à partir de 1934 par Adolf Hühnlein. Après sa mort en 1942, c'est Erwin Krauss qui en sera le Korpsführer.
Idéologie du NSKK
Le NSKK suivait la doctrine raciste du parti Nazi d'Adolf Hitler. Avant la guerre, elle acceptait uniquement des personnes pouvant fournir une preuve de leur ascendance aryenne. Dans le cadre de la Shoah, le NSKK à participé à la déportation des juifs dans les territoires occupés de l'Est par l'Allemagne pendant la Guerre. Ainsi, le NSKK et ses membres se sont mis au service de l'extermination des Juifs d'Europe[1].
Histoire
Divers insignes nazis y compris un fanion du NSKK
Le NSKK est fondé le 20 avril 1931 par la transformation du NSAK. Le NSKK demeure un organisme auxiliaire de la SA jusqu'au 25 octobre 1933, date à laquelle elle est désormais une formation SA à part entière. Le 23 août 1934, la NSKK absorbe la SA motorisé et devient un corps indépendant au sein du NSDAP.
Pendant la guerre le NSKK accepte de recevoir des volontaires étrangers. Ils forment des unités nationales avec un encadrement d'officiers allemands. À partir de 1941 des Flamands nazis s'enrôlent dans le NSKK. Ils formeront la NSKK-Transportbrigade Flandern (la Brigade de transport NSKK Flandre). La première troupe du NSKK français est formée en juillet 1942 sur proposition du capitaine Troupeau. L'âge d'admission est fixé à 50 ans maximum. Les Français nazis devaient signer un engagement de deux années minimum. Les Wallons nazis peuvent rejoindre la NSKK aussi. Ils formeront la NSKK-REX. Des membres de l'association nazie wallone Les Amis du Grand Reich Allemand s'engagent aussi dans la NSKK.
Notes et références
Notes
- ↑ Voir l'ouvrage de H.D. Heilmann. Aus dem Kriegstagebuch des Diplomaten Otto Bräutigam. Dans Götz Aly u.a. (Hrsg.). Biedermann und Schreibtischtäter. Materialien zur deutschen Täter-Biographie, Institut für Sozialforschung in Hamburg: Beiträge zur nationalsozialistischen Gesundheits- und Sozialpolitik 4, Berlin 1987, p. 185.
Bibliographie
- Dorothee Hochstetter. Motorisierung und „Volksgemeinschaft“. Das Nationalsozialistische Kraftfahrkorps (NSKK) 1931–1945. Oldenbourg, München 2004, ISBN 3-486-57570-8.
- Franz W. Seidler. Das Nationalsozialistische Kraftfahrkorps und die Organisation Todt im Zweiten Weltkrieg. Dans Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte 32/1984, p. 625–636.
- Till Bastian. High-Tech unterm Hakenkreuz. Von der Atombombe bis zur Weltraumfahrt. Militzke, Leipzig 2005, ISBN 3-86189-740-7, p. 19–61.
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