- Nagisa Ôshima
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Nagisa Ōshima
Pour les articles homonymes, voir Oshima.Nagisa Oshima Naissance 3 mars 1932
Kyōto
JaponNationalité(s) Japonais Profession(s) Réalisateur Film(s) notable(s) L'Empire des sens,
Furyo,
Max mon amour,
Tabou (Gohatto)Nagisa Ōshima (en japonais : 大島 渚; Ōshima Nagisa) (né le 3 mars 1932 à Kyōto au Japon) est un cinéaste japonais. Beaucoup de ses films font scandale au Japon ou en Europe, par leur aspect politique (Nuit et brouillard du Japon, Furyo) ou transgressif (L'Empire des sens).
Sommaire
Biographie[1]
Nagisa Ōshima, passe sa jeunesse à Kyōto, auprès de sa sœur cadette et de sa mère, qui les élève seule après le décès de son époux en 1938. Accepté à l'université de Kyōto, il en sort diplômé en droit et politique en 1954. Cette même année, il devient assisant de réalisation aux studios de la Shochiku d'Ofuna jusqu'en 1959, auprès notamment, de Masaki Kobayashi, Hideo Oba ou encore Yoshitaro Nomura. Il publie durant cette période des critiques cinématographiques qu'il axe sur la « nouvelle vague » franco-polonaise, la revue des assistants de la Shochiku publie également onze scénarios originaux signés de sa main. Toujours en 1959, soutenu par la compagnie, il tourne son premier film Une ville d'amour et d'espoir ou le Garçon vendeur de colombes. Deux autres lui succèdent immédiatement : Contes cruels de la jeunesse et l'Enterrement du soleil, (1960). Grâce à un style et des sujets qui amènent un vent de fraîcheur et de renouveau, ces films lui permettent de s'inscrire comme chef de file de la « nouvelle vague » de la Shochiku avec Masahiro Shinoda et Yoshishige Yoshida. En 1960, son film Nuit et brouillard du Japon fait scandale en traitant du renouvellement du traité américano-japonais de 1960 de ses nombreux impacts politiques et des évènements violents qui en découlèrent. Tourné presqu'à l'insu de la compagnie, celle-ci le retirera de l'affiche après quatre jours. C'est à la suite de ces évènements qu'Ōshima quittera la compagnie pour se lancer dans la production indépendante et dans des activités littéraires variées. En 1961 ses premières productions personnelles démarrent avec le Piège / une Bête à nourrir d'après l'œuvre éponyme de Kenzaburō Ōe.
Filmographie
Cinéma
Court métrages
- 1959 : Asu no taiyo (明日の太陽)
- 1964 : Le Voyage Aventureux d'un Gosse (小さな冒険旅行, Chiisana boken ryoko)
- 1964 : C’est moi Bellett (私はベレット, Watashi wa Bellett)
- 1965 : Le Journal de Yunbogi (ユンボギの日記, Yunbogi no nikki)
Long métrages
- 1959 : Une ville d'amour et d'espoir aka Le Garçon vendeur de colombes (愛と希望の街, Ai to kibo no machi)
- 1960 : Contes cruels de la jeunesse (青春残酷物語, Seishun zankoku monogatari)
- 1960 : L’Enterrement du soleil (太陽の墓場, Taiyo no hakaba)
- 1960 : Nuit et brouillard du Japon (日本の夜と霧, Nihon no yoru to kiri)
- 1961 : Le Piège (飼育, Shiiku)
- 1962 : Le Révolté (天草四郎時貞, Amakusa Shiro Tokisada)
- 1965 : Les Plaisirs de la chair (悦楽, Etsuraku)
- 1966 : Violences en plein jour (白昼の通り魔, Hakuchu no torima)
- 1967 : Carnets secrets des ninjas (忍者武芸帳, Ninja bugeicho)
- 1967 : A propos des chansons paillardes japonaises (日本春歌考, Nihon shunkako)
- 1967 : Été japonais : double suicide contraint (無理心中日本の夏, Muri shinju : Nihon no natsu)
- 1968 : La Pendaison (絞死刑, Koshikei)
- 1968 : Le Retour des trois soûlards (帰って来たヨッパライ, Kaettekita yopparai)
- 1968 : Journal d’un voleur de Shinjuku (新宿泥棒日記, Shinjuku dorobo nikki)
- 1969 : Le Petit Garçon (少年, Shonen)
- 1970 : Il est mort après la guerre (東京戰争戦後秘話, Tokyo senso sengo hiwa)
- 1971 : La Cérémonie (儀式, Gishiki)
- 1972 : Une petite sœur pour l’été (夏の妹, Natsu no imoto)
- 1975 : The Battle of Tsushima (documentaire)
- 1976 : L'Empire des sens (愛のコリーダ, Ai no korida)
- 1978 : L'Empire de la passion (愛の亡霊, Ai no borei)
- 1983 : Furyo (戦場のメリークリスマス, Senjo no/Merry Xmas, Mr Lawrence)
- 1986 : Max mon amour (マックス、モン・アムール, Makkusu, mon amuru)
- 1991 : Kyoto, My Mother's Place
- 1999 : Tabou (御法度)
Télévision
- 1962 : Kori no naka no seishun
- 1963 : Wasurerareta kogun
- 1964 : Seishun no ishibumi
- 1964 : Hankotsu no toride
- 1964 : Gimei shojo
- 1964 : Chita Niseigo taiheiyô ôdan
- 1964 : Aru kokutetsu-jomuin
- 1964 : Aogeba totoshi
- 1964 : Aisurebakoso
- 1964 : Aija no akebono
- 1965 : Gyosen sonansu
- 1968 : Daitoa senso
- 1969 : Mo-taku-to to bunka daikakumei
- 1972 : Kyojin-gun
- 1972 : Joi! Bangla
- 1972 : Goze: Momoku no onna-tabigeinin
- 1973 : Bengal no chichi laman
- 1975 : Ikiteiru nihonkai-kaisen
- 1976 : Ogon no daichi Bengal
- 1976 : Ikiteiru umi no bohyo
- 1976 : Ikiteiru gyokusai no shima
- 1976 : Denki mo-taku-to
- 1977 : Yokoi shoichi: guamu-to 28 nen no nazo o ou
- 1977 : Shisha wa itsumademo wakai
- 1994 : 100 ans de cinéma japonais
Notes et références
- ↑ Dictionnaire du cinéma, Jean-Loup Passek, Larousse, 2006 p.582.
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