Nabaztagtag

Nabaztagtag

Nabaztag

Nabaztag:tag

Le Nabaztag est un objet communicant représentant un lapin (nabaztag, նապաստակ, signifie « lapin » en arménien). Créé par Olivier Mével et Rafi Haladjian, il est produit par la société française Violet.

Sommaire

Historique

Nabaztag est créé par la société Violet qui en confie la conception graphique à l'agence In Process. Cette dernière reçoit pour ce travail le Grand Prix Stratégies de la catégorie innovation et développement[1].

Les premières versions du Nabaztag ont été développées par l'école d'ingénieurs ESME-Sudria à Ivry-sur-Seine[2]. C'est aujourd'hui la société Violet qui en possède les droits technologiques et commerciaux.

En août 2006, Violet indique son souhait de lancer le produit aux États-Unis. Après seulement trois minutes d’interview sur la chaîne de télévision américaine CNN, la société a reçu sur son site internet plus de trois cent mille demandes de renseignements concernant le Nabaztag[3]. En décembre, les jours suivant Noël sont marqués par une panne des serveurs de Violet chargés de gérer les Nabaztag. Le lapin communiquant aurait été victime de son succès grandissant[4].

En juin 2007, les services ont été rendus disponibles en allemand, italien et espagnol. Les messages sont également lus en seize langues : anglais (États-Unis), anglais (Grande-Bretagne), espagnol, allemand, français, italien, flamand, portugais, danois, néerlandais, finnois, islandais, suédois, norvégien, turc et polonais.

En novembre 2008, Violet lance les Ztamp:s qui sont des petites radio-étiquette à coller.

Le 30 juin 2009, la société Violet a été placée en redressement judiciaire. La société recherche un repreneur jusqu'au 4 septembre 2009, date à laquelle les trois offres présentées sont rejetées. Les repreneurs ont jusqu'au 8 octobre 2009 pour présenter leurs dossiers retravaillés.

Caractéristiques

Il mesure vingt-trois centimètres de hauteur (seize centimètres sans les oreilles), pèse quatre cent dix-huit grammes et se connecte à internet par ondes Wi-Fi 802.11b/g. Il communique avec son utilisateur en émettant des messages vocaux, lumineux ou en remuant les oreilles. Il diffuse des informations du type météo, bourse, qualité de l'air, trafic routier du périphérique de Paris, arrivée de courriels, etc. Le Nabaztag consomme approximativement sept watts en activité (lumières, haut-parleur et oreilles).

Points artistiques

Depuis sa création, Antoine Schmitt en est le concepteur comportemental et Jean-Jacques Birgé le concepteur sonore. Ensemble, ils ont composé l'opéra Nabaz'mob[5] pour cent Nabaztag, en détournant l'objet de sa destination première. Sylvain Huet a développé le code, la voix française est celle de Maÿlis Puyfaucher qui est aussi l'auteur de tous les textes.

Nabaztag:tag

Il existe aussi un nouveau Nabaztag, sorti début décembre 2006 : le Nabaztag:tag. Il mesure vingt-trois centimètres de hauteur (seize centimètres sans les oreilles) et pèse un kilogramme.

Un micro est placé au niveau du nombril ; celui-ci permet d'interagir avec le lapin grâce à la voix ou d'envoyer des messages vocaux vers un autre Nabaztag:tag. Il est également possible d'écouter des sons en lecture en continu (ce qui permet l'utilisation des services webradio contrairement à la précédente version).

Ce nouveau modèle est capable de reconnaître des radio-étiquettes (ou RFID). Un livre (pour enfant) qui serait muni d'une radio-étiquette identifiable par le Nabaztag:tag, sera lu.

En novembre 2007, Violet lance avec Gallimard Jeunesse un livre muni d'une radio-étiquette lisible par un Nabaztag:tag, première application pour le grand public de la technologie[6].

Violet a signé en 2008 des contrats similaires avec Nathan[7] et l'éditeur britannique Penguin Books avec certains livres Ladybird Books[8].

Notes et références

  1. Agence In Process, « Agenda de l'agence depuis 2006 ». Consulté le 11 janvier 2009.
  2. Christian Touseau, « De nombreux transferts technologiques » dans Les Matinales, les plateformes de haute technologie du Val-de-marne, p. 21, [lire en ligne (page consultée le 8 janvier 2009)].
  3. Gilles Fontaine, « Le coup du lapin high-tech » sur Challenges, 9 novembre 2006, [lire en ligne (page consultée le 5 janvier 2009)].
  4. Vincent Ramarques, « Violet victime du succès de son Nabaztag pendant les fêtes » sur NetEco, 28 décembre 2006, [lire en ligne (page consultée le 5 janvier 2009)].
  5. Opéra Nabaz'mob) (Prix Ars Electronica Award of Distinction Digital Musics 2009)
  6. Frédéric Monflier, « Le lapin malin se fait conteur » sur ZDNet, 12 octobre 2007, [lire en ligne (page consultée le 5 janvier 2009)].
  7. Christofer Ciminelli, « Le Nabaztag emprunte la bonne voix » dans SVM, 5 juin 2008, [lire en ligne (page consultée le 8 janvier 2009)]
  8. (en) « Nabaztag Ladybird Books » dans le Telgraph, [lire en ligne (page consultée le 8 janvier 2009)].

Voir aussi

Articles connexes

  • Violet, la société constructeur du Nabaztag
  • Mir:ror, un autre produit de la société Violet, périphérique pour ordinateur.

Liens externes

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