- Mythe fondateur de Marseille
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Voici la légende de la fondation de la ville de Marseille qui mélange les faits historiques et l'imaginaire populaire.
Sommaire
Légende de la fondation de Marseille
Les phocéens vivaient sur un territoire étroit et pauvre. Ils gagnaient leur vie en pêchant, en commerçant, souvent même par le piraterie.VIe siècle av. J.‑C., les phocéens Simos et Protis recherchaient des emplacements susceptibles de devenir des « emporia » ou comptoirs et donc faire du commerce. En naviguant par cabotage, ils auraient découvert la baie du Lacydon (l'actuel Vieux-Port).Les premiers contacts avec les autochtones, les Ligures de la tribu des Segobriges furent très réussis : une délégation conduite par Protis vint rencontrer le prince ligure Nannus au moment où ce dernier devait marier sa fille Gyptis. Selon la tradition gauloise, celle-ci devait présenter une coupe à son élu, la coupe d'hyménée. À la vue de Protis[1] qui devait être jeune et distingué, elle fut frappée et se décida pour le phocéen. Les Phocéens créèrent les fondations d'une ville qu'ils appelèrent Massalia, en 599 av. J.-C..
Ainsi, Marseille fut créée, autour d'une coupe.
Cette légende comporte finalement peu d'élèments authentifiés par les archéologues et les historiens. En effet, très peu de sources viennent confirmer les affirmations de l'historien romain Justin (IIIe ou IVe siècle), dans son Abrégé des Histoires philippiques. Les archéologues ont pu cependant confirmer que l'emplacement géographique de Marseille était habité bien avant les Grecs par des tribus Ligures.
Annexes
Bibliographie
- (fr) Marius Dubois, Paul Gaffarel et J.-B. Samat, Histoire de Marseille , Librairie P. Ruat, Marseille, 1913
- (fr) Paul Maurieton, La Terre provençale : journal de route, Alphonse Lemerre, Paris, 1894 disponible sur Gallica
- (fr) François Herbaux, Nos ancêtres du Midi, Éditions Jeanne Laffitte, Marseille, 2005
Référence
- Paul Gaffarel et J.-B. Samat, Histoire de Marseille , Librairie P. Ruat, Marseille, 1913, il s'agissait de Protis, tandis que selon Paul Maurieton, La Terre provençale : journal de route, Alphonse Lemerre, Paris, 1894 disponible sur Gallica, il s'agirait plutôt d'un marin du nom d'Euxène. Selon Marius Dubois,
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