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Musée vivant du cheval
Le Musée vivant du cheval est un musée consacré au monde du cheval. Il a été créé en 1982 par Yves Bienaimé dans les Grandes Écuries de Chantilly (France) dont les locaux appartiennent à l'Institut de France. Il est situé à côté de l'hippodrome, dans une ville connue pour être un haut lieu européen de l'hippisme.
L'établissement comporte 31 salles d'exposition qui abordent les nombreux thèmes autour du cheval[1] : l'équitation, la traction hippomobile, l'art avec des expositions, l'histoire, la santé, l'hippologie, le matériel, ... Trois représentations pédagogiques quotidiennes montrent au public les bases de l'équitation. Un spectacle équestre est présenté au moins une fois par mois.
Le musée est dit vivant car il abrite en son sein une trentaine de chevaux réunis dans une salle d'exposition. Même s'il paraît évident qu'un musée consacré au cheval montre des chevaux vivants, cet aspect est à souligner car il est peu courant que des animaux soient exposés dans des structures fixes en dehors des parcs zoologiques.
Le musée reçoit environ 160 000 visiteurs par an, ce qui en fait un des sites équestres les plus fréquentés au monde[2]. Il fonctionne uniquement sur fond privé, ne recevant aucune subvention publique.
Le musée est dirigé en 2007 par Sophie Bienaimé, fille du fondateur.
Présentation et histoire
En 1978, Yves Bienaimé qui était écuyer et propriétaire de trois centres équestres qu’il avait créés au nord de Paris, décide d'arrêter son métier de professeur d'équitation et de vendre sa maison avec un de ses clubs hippiques. Cette vente lui permet d’obtenir l'investissement nécessaire à la mise en œuvre de son projet d'un musée vivant du cheval et de le proposer à l’Institut de France, propriétaire des Grandes Ecuries de Chantilly,
Les Grandes Écuries ont été construites par l'architecte Jean Aubert à la demande du septième prince de Condé, Louis Henri de Bourbon qui, selon la légende, pensait se réincarner en cheval et voulait des écuries dignes de son rang. Les écuries accueillaient à cette époque 240 chevaux et 500 chiens répartis en différentes meutes pour les chasses quotidiennes qui avaient lieu tout au long de l'année.
Yves Bienaimé et sa femme Annabel vont ainsi restaurer ce bâtiment. Le 6 juin 1982, le Musée vivant du cheval ouvre ses portes après cinq mois d'importants travaux de remise en état. Dix salles sont alors présentées au public, composées de collections personnelles. La grande nef, qui était alors un manège de club hippique, devient la galerie des disciplines équestres et une quinzaine de chevaux sont présentés dans les boxes du Duc d'Aumale. Le musée apporte aux visiteurs une approche du cheval à la fois pédagogique et culturelle. Trente et une salles sont consacrées à la morphologie du cheval, aux différentes disciplines équestres à travers le monde, à l’histoire du cheval et des métiers autour de celui-ci. En outre, plus de 1 000 tableaux viennent enrichir les différentes collections de mors, éperons, des fers à cheval, cartes postales et chevaux de bois anciens.
La vie du musée
Le musée est « vivant » parce qu’il expose trente pensionnaires de races de chevaux différentes (Frison, Appaloosa, cheval boulonnais, Pur-sang anglais, …) qui accueillent les visiteurs avec les odeurs typiques des écuries. D’autre part, ce musée dispose du seul et premier cheval indien Marwari visible en Europe qui a la particularité d’avoir les oreilles en forme de lunes recourbées l’une vers l’autre.
Toute la journée les visiteurs peuvent voir évoluer ces chevaux montés ou tournés sous le Dôme ou dans la cour des Chenils transformée en « carrière[3] ». Par ailleurs, les chevaux d’origine andalouse ou portugaise sont choisis sur le modèle de ceux que montaient les Princes au XVIIIe siècle, époque de la construction des Grandes Écuries.
À l'occasion des fêtes de Noël, le Musée vivant du cheval organise un spectacle sous le dôme des Grandes Écuries. Les cavaliers et les voltigeurs organisent cette représentation équestre avec les chevaux, les poneys et l'âne du musée.
Photos
Les boxes du duc d’Aumale
Mors ancien
Notes et références
- ↑ Musée vivant du cheval, Site officiel
- ↑ Institut de France (consultation le 30 avril 2007)
- ↑ manège pour chevaux sans toit ni murs mais seulement entourée d’une clôture en bois
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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