- Mouvement social révolutionnaire
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Le Mouvement social révolutionnaire (MSR) était un parti d'inspiration fasciste, fondé à Paris en 1940.
Histoire
Fondé par Eugène Deloncle, ancien chef de La Cagoule, le mouvement regroupait nombre d'anciens cagoulards (Eugène Schueller, Jean Filliol, Jacques Corrèze, etc.), mais aussi de personnalités venues d'autres horizons, comme Jean Fontenoy. Son orientation était d'inspiration fasciste et plutôt collaborationniste que purement vichyste.
Le siège se trouvait 141 boulevard Haussmann à Paris. L'organe du mouvement était la revue Révolution nationale, animée notamment par l'écrivain Lucien Combelle.
Actif surtout à Paris, le MSR se voulait un concurrent du Parti populaire français (PPF), et était proche du Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat, avec lequel il fusionna en février 1941, mais la rupture fut consommée dès le mois d'octobre. En juillet 1941, le MSR participa à la fondation de la LVF sur le front de l'Est, que ses militants rejoignirent.
En 1942, une fraction du MSR menée par Georges Soulès et Jehan de Castellane, chef du SR du mouvement, exclut Deloncle du parti, et se rapprocha de la Résistance. C'est grâce à Jehan de Castellane que Raymond Richard, policier au service des Allemands entrera en contact avec son ami Bénouville et René Hardy, ce qui permettra l'arrestation de Jean Moulin[1].
Fillol complotait contre Pierre Laval, avant d'être arrêté.
Le Mouvement social révolutionnaire disparut en 1944.
Membres
- Henry Charbonneau
- Jehan de Castellane
- Robert Denoël, membre du comité directeur
- Lucien Dehan
- Maurice Fourcade, secrétaire général
- André Mahé
Notes
- Les liaisons dangereuses de Bénouville Pierre Péan l’Express 19 nov 1998
Catégories :- Parti politique fasciste
- Ancien parti politique français
- Collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale
- Régime de Vichy
- Fondation en 1940
- Parti politique disparu en 1944
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