- Monodie
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Dans la musique, le terme monodie peut signifier deux choses.
Sommaire
Musique à l'unisson
La monodie désigne tout d'abord une structure musicale dont les différentes parties — les sources sonores, instrumentales ou vocales — sont constamment séparées par un intervalle d'unisson. Dans ce sens-là, on peut dire aussi monophonie ou homophonie. La monodie opère une sélection de fréquences — appelées degrés — au moyen d'échelles et d'intervalles précis.
- Exemples : musique de la Grèce antique, plain-chant, chant ambrosien, chant byzantin, ainsi que de nombreuses musiques traditionnelles dont l'origine se perd dans la nuit des temps.
- En cela, la monodie se distingue des systèmes musicaux suivants :
- - les musiques hétérophones, c'est-à-dire, les musiques qui pour l'essentiel, n'utilisent pas d'échelles de fréquences prédéterminées ;
- - les musiques pratiquant les simultanéités sonores délibérées et programmées — au moyen d'une partition, le plus souvent — telles que polyphonie ou harmonie.
Mélodie accompagnée
Dans la musique occidentale, et plus précisément, dans la musique savante, tonale et harmonique, la monodie désigne également le procédé d'écriture musicale combinant et opposant, d'une part, une partie principale — très souvent, une voix, ou un groupe de voix — réalisant la mélodie, d'autre part, un second groupe de voix — ou d'instruments — assurant l'accompagnement de cette première partie. Pour simplifier, la monodie se résume à une mélodie accompagnée d'accords.
- Dans ce second sens, on peut dire que la monodie est née au cours du XVIe siècle, qu'elle se distingue des polyphonies de la fin du Moyen Âge, et qu'elle est à l'origine de nombreuses formes musicales, telles que : opéra, oratorio, chanson, etc.
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