- Mildred Pierce
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Le Roman de Mildred Pierce
Le Roman de Mildred Pierce 
Titre original Mildred Pierce Réalisation Michael Curtiz Acteurs principaux Joan Crawford
Ann Blyth
Jack Carson
Zachary Scott
Eve ArdenScénario
Ranald MacDougall
William Faulkner
Catherine Turney
d'après le roman Mildred Pierce
de James M. CainMusique Max Steiner Photographie Ernest Haller Montage David Weisbart Production Producteur exécutif:
Jack Warner
Producteur:
Jerry WaldDurée 111 minutes Sortie 
États-Unis
24 septembre 1945
France
29 janvier 1947Langue(s) originale(s) anglais Pays d’origine États-Unis
Le Roman de Mildred Pierce (Mildred Pierce) est un film américain réalisé par Michael Curtiz, sorti en 1945.
C'est l'adaptation du roman Mildred Pierce de James M. Cain, publié en 1941.
Sommaire
Synopsis
Mildred Pierce est une mère de famille qui affronte les reproches de sa fille ainée. Les goûts de luxe de cette dernière poussent Mildred à devenir serveuse, puis à ouvrir un petit restaurant...
Fiche technique
- Titre : Le Roman de Mildred Pierce
- Titre original : Mildred Pierce
- Réalisation : Michael Curtiz
- Scénario : Ranald MacDougall, William Faulkner (non crédité) et Catherine Turney (non créditée) d'après le roman Mildred Pierce de James M. Cain
- Dialogues : Herschel Daugherty
- Production : Jerry Wald et Jack Warner (producteur exécutif)
- Société de production : Warner Bros
- Directeur musical : Leo F. Forbstein
- Musique : Max Steiner
- Photographie : Ernest Haller
- Montage : David Weisbart
- Direction artistique : Anton Grot
- Décors : George James Hopkins
- Costumes : Milo Anderson
- Pays d'origine : États-Unis
- Format : Noir et blanc - Son : Mono (RCA Sound System)
- Genre : Drame
- Durée : 111 minutes
- Date de sortie : États-Unis 24 septembre 1945
Distribution
- Joan Crawford : Mildred Pierce
- Zachary Scott : Monte Beragon
- Ann Blyth : Veda Pierce
- Jack Carson : Wally Fay
- Eve Arden : Ida
- Bruce Bennett : Bert Pierce
- Lee Patrick : Maggie Binderhof
- Moroni Olsen : Inspecteur Peterson
- Veda Ann Borg : Miriam Ellis
- Jo Ann Marlowe : Kay Pierce
Autour du film
- Joan Crawford, après dix huit années passées à la Metro-Goldwyn-Mayer, était entrée à la Warner Bros. Pictures. La firme l’avait engagée dans l’idée singulière de concurrencer Bette Davis,[1] pourtant elle-même la grande star de la Warner, sans aucun doute pour calmer les revendications de cette dernière. L’ancienne star de la MGM, alors au creux de la vague, aspirait un grand rôle. Elle prit son temps et étudia soigneusement tous les scripts proposés par la Warner, désireuse de ne pas rater son retour. Jusqu’au jour où elle lut un scénario que Bette Davis et Barbara Stanwyck avaient refusé, déclarant qu’elles n’étaient pas intéressées par le personnage de Mildred Pierce.[2] Jerry Wald, le producteur, avait déjà pensé à Joan Crawford et avec enthousiasme, elle accepta le rôle : « C’est exactement ce que je cherchais »[2]
Elle déclara également : « Le personnage que je jouais dans le film, avouera Joan Crawford, était un mélange des rôles que j’avais joués précédemment et d’éléments provenant de ma propre personnalité et de mon propre caractère. Pas tellement d’ailleurs la souffrance car je crois trop à la Christian Science pour souffrir des heures et des heures. Mais mes univers professionnel et personnel avaient tant évolué... Des amis étaient morts ou partis... Le public lui-même ne semblait plus savoir ce qu’il souhaitait... Les compagnies cinématographiques avaient de plus en plus de problèmes. Mes jours dorés et souvent glorieux s’étaient achevés et "Mildred Pierce" apparaissait comme une sorte de célébration amère de la fin. »[3]
- Le sujet tiré d’un roman de James Cain va être profondément modifié par les scénaristes successifs. Une critique sociale du rêve américain, une atmosphère inhérente au film noir et une intrigue criminelle, tous ces thèmes par ailleurs absents du roman, vont être injectés dans l’adaptation.[4] De plus, Le film, toujours contrairement au roman, sera construit en flash-back.[2]
Jack Warner veut que le film soit réalisé par le plus célèbre metteur en scène de la Warner, Michael Curtiz.[2] Mais les débuts du tournage furent des plus houleux entre le réalisateur et l’actrice. Curtiz ne voulant pas diriger une « has been »,[4] qui de plus, selon lui, se comporte encore comme si elle était à la MGM.[2] Joan Crawford se retrouve avec une équipe de tournage qu’elle ne connaît pas et dirigée par un réalisateur tyrannique, elle qui était habituée à travailler, et ce pendant près de vingt ans, avec les mêmes techniciens de « la firme du lion ». Malgré cela, l’actrice va tout faire pour prouver qu’elle est l’actrice idéale pour le rôle[2] et devant tant de persuasions, ses rapports avec Curtiz vont s’améliorer et le réalisateur reconnaîtra ses erreurs.[5]
Récompenses
Oscars
Le film reçut six nominations et remporta un Oscar :
Notes et références
- ↑ Le Cinéma Grande histoire illustrée du 7e art. Volume 2. Éditions Atlas
- ↑ a , b , c , d , e et f Le film noir – Patrick Brion – Éditions de la Martinière – 2004 (ISBN 2-7324-3144-3)
- ↑ Conversations With Joan Crawford de Roy Newquist, Citadel Press, 1980, Secaucus (New Jersey).
- ↑ a et b Tous les chemins mènent à Hollywood : Michael Curtiz – René Noizet – l’Harmattan, 1997 (ISBN 2-7384-5667-7)
- ↑ Joan Crawford. A Biography. de Bob Thomas, Simon and Schuster, 1978, New York.
Liens externes
(fr+en) Mildred Pierce sur l’Internet Movie Database
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