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Micrographie (contrôle)
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Micrographie (grossissement x122) d'un alliage d'aluminium EN AC-AlSi7Mg0,6 ST6
On effectue des micrographies sur des pièces métalliques, afin de contrôler certaines caractéristiques physico-chimiques de l'alliage composant ces pièces. Cette technique peut être utilisée aussi pour réaliser des expertises.
Pour les alliages d'aluminium pour fonderie par exemple, le but de la micrographie est principalement d'observer la finesse dendritique de l'alliage, ainsi que la modification de l'eutectique, mais on peut aussi observer des défauts tels que soufflures, porosités, retassures, inclusions.
Pour effectuer ce contrôle, qui est un contrôle destructif de la pièce et doit donc être effectué
- soit sur une pièce de mise au point ;
- soit sur des pièces dites « de dissection », prélevées à intervalle défini sur le lot de fabrication,
on coupe la pièce dans la zone à examiner, puis on effectue un polissage de la coupe, suivi d'une attaque acide, ou de l'application d'un réactif colorant certains composants comme le silicium.
Microscope métallographique avec caméra numérique reliée à un PCOn examine ensuite cette coupe à l'aide d'un microscope métallographique, qui est un microscope inversé (la pièce est déposée au dessus de l'objectif) incluant une source lumineuse.
Contrairement à la microscopie classique, l'échantillon n'est pas en couche mince au travers de laquelle les rayons lumineux peuvent passer, mais ces rayons, provenant de l'objectif même du microscope, sont réfléchis par la surface polie de l'échantillon à examiner, et traversent une seconde fois l'objectif dans l'autre sens pour pouvoir, ensuite, être observés par l'oculaire.
Le grossissement adopté pour ce type d'examen est généralement compris entre x100 et x200.
Cet examen peut aussi être effectué, dans le cas de prototypes, sur des pièces ayant cassé après avoir été soumis artificiellement (banc d'essais) à des contraintes élevées.
On utilise généralement les Atlas métallographiques des alliages à examiner pour caractériser la pièce à contrôler par rapport à des images types.
Piqure de corrosion dans un alliage d'aluminium de type 2000. Microscope optique, grossisement : 200Actuellement, il est d'usage de joindre au rapport de contrôle micrographique, quelques photos réalisées à l'aide d'une caméra numérique que l'on dispose à la place de l'un des oculaires du microscope.
Cependant, les conclusions qui sont portées sur le rapport de contrôle résultent de l'observation directe dans l'oculaire du microscope où la qualité d'image est meilleure et surtout au cours de laquelle on peut balayer une surface importante. Les photos jointes au rapport ne sont qu'une illustration de ces observations.Plus généralement, on appelle aussi « micrographie » les photos prises à partir d'un microscope.
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