Marie-Claude Hamchari

Mahmoud Hamchari (ﻣﺤﻤﺪ ﺣﻤﺸﺮﻱ) (né en 1938 à Umm-Khaled en Palestine - mort en 9 janvier 1973 à Paris) était le représentant de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) en France. Il est victime d'un attentat le visant opéré par le Mossad le 8 décembre 1972.

Biographie

Hamchari né en 1938 à Umm-Khaled, un petit village sur la côte, à proximité de Netanya. Il se réfugie avec sa famille à Tulkarem en 1948. Il part ensuite travailler au Koweït, comme beaucoup de palestiniens à l'époque.

Le 5 juillet 1962, l'Algérie est officiellement indépendante. Une politique d'arabisation est mise en place dans ce pays, et beaucoup de palestinien, dont Hamchari, partent y enseigner l'arabe. En 1969, il succède à Mohammed Abou Mayzar (Abou Hatem) comme représentant du Fatah et de l'OLP à Paris. Il invitera Alain Geismar, un des leaders de Mai 68, à aller visiter les camps de réfugiés palestiniens en Jordanie.

Le 8 décembre 1972, il est victime d'une bombe cachée dans sa table de chevet par les services secrets israéliens (Mossad) dans le cadre de la "vengeance de Munich", qui fait suite à la prise d'otages des Jeux Olympiques de Munich. Il succombe à ses blessures un mois plus tard. Golda Meir a accusé Hamchari de contribuer à des attentats contre des agents israéliens en Europe, ce que dément l'OLP qui affirme que Hamchari n'a jamais eu de responsabilité dans des opérations armées, et qu'il n'était pas plus que le représentant de l'OLP en France. L'assassinat est le deuxième de la "vengeance de Munich", il est précédé par l'assassinat du représentant de l'OLP en Italie Abdel Wael Zwaiter, et suivi par celui du représentant à Chypre Hussein Béchir Aboul Kheir.

Il était marié avec Marie-Claude Hamchari.

Prix Palestine-Mahmoud Hamchari

En hommage à Mahmoud Hamchari, le prix Palestine-Mahmoud Hamchari a été créé. Il « récompense un ouvrage publié dans l’année en français, consacré à la Palestine ou une personne physique ou morale dont l’action en faveur de la cause palestinienne est digne d’être honorée ». Il a notamment été attribué à François Abou Salem en 1998, et à Alain Ménargues en 2004.

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