Margaret Trudeau

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Margaret Sinclair Trudeau Kemper (10 septembre 1948 -) est une personnalité canadienne, et ancienne épouse du premier ministre Pierre Elliott Trudeau. Née à Vancouver en Colombie-Britannique, elle est la fille du ministre des pêcheries James Sinclair et elle étudie à l'Université Simon Fraser.

Mariage à Trudeau

À l'âge de dix-huit ans, elle voyage à Tahiti, où elle rencontre Pierre Trudeau, alors ministre de la Justice. Trente ans plus jeune que lui, elle étonne la nation en l'épousant le 4 mars 1971 à Vancouver. Le mariage se passe en secret et n'est révélé que quelques jours plus tard^[1]. Elle devient catholique comme le souhaite son mari. Ses opinions progressistes et sa jeunesse vigoureuse étaient à la mode avec les jeunes gens de l'époque.

Avec Pierre, elle a trois fils : Justin, Alexandre et Michel. Sa relation s'effondre lentement, et Margaret a des relations extraconjugales. Le couple se sépare en 1977. Le soir de l'élection canadienne de 1979, lorsque M. Trudeau est battu, elle danse dans un club à New York et on la trouve avec le rockeur Mick Jagger. Elle nie toute relation intime avec le chanteur, malgré la rumeur médiatique, dans son autobiographie Beyond Reason^[2]. Ils divorcent finalement en 1984.

Vie ultérieure

Margaret Sinclair se remarie avec le développeur immobilier Fred Kemper, avec lequel elle a deux enfants. Ayant quitté le regard du public, elle continue à élever ses enfants. Elle est dévastée par la mort de son fils Michel Trudeau dans une avalanche en 1998 au lac Kokanee en Colombie-Britannique. À la mort de Pierre Trudeau en 2000, elle est à ses côtés. Aujourd'hui, elle est la présidente honoraire de WaterCan, un organisme basé à Ottawa qui aide à développer les réserves d'eau dans les pays du tiers-monde.

Arrêtée pour conduite avec facultés affaiblies le 30 mai 2004, elle est innocentée par une juge qui invoqua la Charte des droits et libertés de son ex-mari pour rejeter les accusations du ministère public. Bien que le taux d'alcool sanguin de Mme Kemper ait été de 0,107 %, soit supérieur à la limite légale, la juge Lise Maisonneuve de la Cour de l'Ontario a souligné qu'elle n'a pas pu contacter son avocat et que sa détention était donc illégale. Ces violations de la charte par le policier ayant effectué l'arrestation compromettraient son droit à un procès juste selon la juge^[3],[4]. Souffrant de dépression bipolaire, elle reçoit le prix de la Fondation de santé mentale Royal Ottawa en mars 2007^[5].

Bibliographie

• (en) Margaret Trudeau, Beyon Reason, Grosset et Dunlap, 1979, 256 p. (ISBN 978-0-448-23037-5 et 978-0448230375) 
• (en) Margaret Trudeau, Consequences, Bantam Books, 1982, 192 p. (ISBN 978-0-553-01712-0) 

Notes et références

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