- Macrophytes
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Macrophyte
Macrophyte est un terme générique pour désigner toutes les plantes aquatiques visibles à l'oeil nu. Que ce soit les Phanérogames (plantes terrestres retournées à la vie aquatique), des rhodophytes (Algues rouges), chlorophytes (Algues vertes), ou des phaeophytes (Algues brunes).
Sommaire
Types de plantes aquatiques macrophytes
- les plantes émergentes comme le roseau, le scirpe et la massette,
- les plantes à organes submergés et flottants (nénuphars),
- les plantes submergées qui peuvent former des herbiers denses (Callitriche, cornifle immergé, élodée, potamot, renoncule, Zannichellie).
Rôle dans l’écosystème aquatique
Les macrophytes font partie d’un écosystème complexe avec d’autres organismes comme les invertébrés benthiques (vers, mollusques, crustacés, insectes, etc.), les poissons et les oiseaux d’eau. Les macrophytes peuvent leur servir de base alimentaire, d’habitat, de lieux de refuge et de reproduction. De plus, comme toutes les plantes vertes, ils produisent de l’oxygène par photosynthèse.
Valeur indicatrice du degré de pollution
Article détaillé : Indice macrophytes.Les macrophytes sont sensibles à la qualité de l’eau et du sédiment. La présence, la prolifération ou au contraire la disparition d’espèces de macrophytes indiquent des niveaux de pollution différents.
L'inventaire des espèces de macrophytes, leur biomasse en poids sec et leur taux de recouvrement à chaque station échantillonnée permet de définir l'état d'eutrophisation.
Les principales espèces de macrophytes
- iris d'eau, menthe aquatique, salicaire, reine des prés, roseau, massette,
- le potamot pectiné (Potamogeton pectinatus)
- les characées (Chara, Nitellopsis). Ces plantes aquatiques sont particulièrement intéressantes par leur rôle d’indicateur car elles supportent mal la pollution des eaux.
- l'élodée (Elodea nuttallii), originaire d’Amérique du Nord.
Le faucardage ou fauchage
Les macrophytes sont souvent perçus comme une gêne pour les baigneurs et les navigateurs. Afin de limiter leur développement, ils sont localement fauchés mécaniquement ou arrachés manuellement. Ces pratiques sont peu efficaces et peuvent même s’avérer contre-productives. En effet, une dissémination involontaire de fragments de certaines plantes peut favoriser leur propagation. Il est donc proposé d’améliorer et d’harmoniser les pratiques de faucardage en se limitant aux espèces qui s’y prêtent et à certaines zones comme les ports publics, leur chenal d’accès, ainsi que les zones de baignade. Ailleurs, les herbiers ne devraient pas être touchés dans le but de maintenir l’équilibre et la diversité écologiques de la zone littorale.
Voir aussi
Catégorie : Plante aquatique
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