- Machine à bleuet
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Pour en savoir plus sur les bleuets, voir Airelle à feuilles étroites.
Une machine à bleuets, communément appelée « cueilleuse à bleuets », a été inventée et adoptée par des résidents du Lac-St-Jean, au Québec.
Il en existe deux sortes : une automatique et une manuelle. Elles servent à faciliter le ramassage des bleuets dans les bleuetières.
Sommaire
Principe
La cueilleuse de bleuets se passe comme on passe la tondeuse : elle est munie de ce que l'on appelle un peigne, constitué de plusieurs tiges de métal fondues dans le plastique ou soudées contre une plaque de fer, qui, en passant dans un plant de bleuets, ramassera tous les bleuets, ou presque. Arrivés au bout du peigne, où se situe l'embout de plastique ou de métal, les bleuets se détacheront du plant pour rouler dans une boîte à bleuets. Lorsque la boîte est pleine, il suffit de la charger dans une remorque ou de laisser la boîte par terre dans le champ puis de remettre une boîte vide dans la machine.
Cueilleuse automatique
La cueilleuse automatique peut s’accrocher à un tracteur à pelouse (il est nécessaire d'enlever la tondeuse auparavant pour ne pas endommager les plants de bleuets).
Pour exemple, une compagnie de Saint-Félicien a fabriqué un modèle industriel qui s'ajuste sur les tracteurs de série F de kubota. Cette machine peut cueillir dans toutes les conditions et sur tous les types de terrain. Elle est fabriquée par les Entreprises M.B..
Cueilleuse manuelle
Ces modèles, très populaires dans les années 1980 et 1990, et encore au début des années 2000, sont conduits comme l'on conduit une tondeuse, et les embouts de métal forment un peigne permettant de cueillir les bleuets sans effort, les bleuets vont ensuite tomber dans une boîte à bleuets.
Notes et références
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