Maatkas

Maâtkas est situé à une vingtaine de kilomètres au sud du chef lieu de wilaya Tizi Ouzou.

Maâtkas est une daïra comportant deux communes :Maâtkas et Souk El Tenine. Située sur la façade sud du massif kabyle au pied des monts de Djurdjura, sa population est estimée à 54 000 habitants repartis sur 63 villages sur une superficie de près de 67,28 km². Les terres agricoles constituent 91% de la superficie totale du son territoire et l'olivier constitue l'espèce dominante (1/7 de la superficie de la wilaya).

Du haut de ce belvédère naturel, elle domine les plaines avoisinantes de Mechtras, Boghni, Draa Ben Khedda et Oued-Aissi, offrant ainsi une vue splendide sur la ville de Tizi Ouzou qui laisse le visiteur enchanté devant ce tableau des plus pittoresques. Maâtkas, daïra de pas moins de 700 martyrs, terre des humbles, mais aussi des hommes d'honneur, à l'instar des autres régions de la Kabylie qui fut le berceau du mouvement national. Elle n'a pas hésité à sacrifier nombre de ses enfants sur l'autel de la liberté et de l'indépendance.^{[non neutre]}

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Ses femmes aux « mains d'or » ont fait de sa terre « ingrate » un art qui se transmet de génération en génération, assurant par-là la sauvegarde de la mémoire collective et de la culture ancestrale.^{[non neutre]}

Pot en argile

De l'avis des spécialistes avérés, les femmes kabyles sont les plus imaginatives dans la création des décors qui ornent les poteries et les façades intérieures des habitations. Parler aujourd'hui de l'âge de ces pièces est très difficile, car elles ont toujours pu résister à de multiples assauts que ne cesse encore de leur asséner le temps. Les techniques, les décors et l'esthétique sont toujours fidèles à une tradition ancestrale et ils sont transmis de mère en fille avec peu d'amendement depuis des millénaires. Aujourd'hui, dans certains villages à Maâtkas, nous pouvons retrouver des pièces qui remontent aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette région a toujours revendiqué la réalisation d'un musée d'arts traditionnels.^{[non neutre]}

Elle a le mérite, cependant, d'avoir abrité neuf éditions de la fête de la poterie. Mais suffira-t-il pour autant à sauvegarder ces "trésors" et à pérenniser leur pratique ?^{[non neutre]}

Pour la 10ème édition, Maâtkas qui signifie l'hospitalière ouvre grand ses bras à ses invités comme à l'accoutumée.

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