- Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya
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Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya
معاوية ولد سيد أحمد الطايعLe colonel Maaouiya Ould Sid’Ahmed TayaMandats 2e président de la
République islamique de Mauritanie24 janvier 1992 – 3 août 2005 Élection 24 janvier 1992 Réélection 12 décembre 1997
7 novembre 2003Premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar
Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna
Mohamed Lemine Ould Guig
Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna
Sghair Ould M’BareckPrédécesseur Lui-même (président du Comité militaire de salut national) Successeur Ely Ould Mohamed Vall (président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie) Premier ministre mauritanien 25 avril 1981 – 8 mars 1984 Président Mohamed Khouna Ould Haidalla Prédécesseur Sid’Ahmed Ould Bneijara Successeur Mohamed Khouna Ould Haidalla 12 décembre 1984 – 18 avril 1992 Président Lui-même (président du Comité militaire de salut national) Prédécesseur Mohamed Khouna Ould Haidalla Successeur Sidi Mohamed Ould Boubacar Président du Comité militaire de salut national de la République islamique de Mauritanie 12 décembre 1984 – 24 janvier 1992 Premier ministre Lui-même Prédécesseur Mohamed Khouna Ould Haidalla Successeur Lui-même (président de la République) Biographie Date de naissance 1941 Lieu de naissance Atar (Mauritanie) Nationalité mauritanienne Profession Militaire
Premiers ministres mauritaniens
Présidents de la République islamique de Mauritaniemodifier Le colonel Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya (en arabe معاوية ولد سيد أحمد الطايع), né Ould Taya en 1941 à Atar, est un militaire et homme politique mauritanien[1].
Sommaire
Débuts
Ould Taya a été engagé après des études secondaires au sein de l'armée nationale mauritanienne avant d'être nommé au grade de sous-Lieutenant en 1961.
Promu capitaine en 1967, il remplit différentes missions et responsabilités, notamment au ministère de la défense et à l’État-major national.
En 1974-1975, il effectue un stage à l'École supérieure de guerre de Paris avant d'occuper la fonction de chef d'Etat-Major adjoint. En 1977, il devient préfet et commandant du secteur 1 de Bir Moghrein, avant de revenir à l’État-major national comme adjoint chargé des opérations et d'être promu au grade de lieutenant colonel[1].
L'ascension
Militaire de carrière, Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya commande la gendarmerie nationale avant de devenir chef d’état-major puis Premier ministre (1981-1984) et ministre de la Défense. Il préside le Comité militaire de salut national qui renverse Mohamed Khouna Ould Haidalla en 1984. En 1991, il proclame une nouvelle Constitution, instaure le multipartisme et créé le Parti républicain démocratique et social. En 1992, il est élu président de la République et est réélu en 1997, malgré de fortes contestations sur l'état des libertés dans le pays.
À partir de 1999, Taya instaure des relations étroites avec Israël, ce qui l'isole politiquement au sein de la Ligue arabe ainsi que dans son propre pays. La Mauritanie est en effet l'un des trois seuls pays de la Ligue arabe avec l'Égypte et la Jordanie à avoir des liens diplomatiques avec Israël.
Taya réprima durement les mouvements islamistes qui se développèrent dans le désert. Les groupements salafistes profitaient du désert mauritanien pour se réfugier et repartir ensuite en Algérie. Les groupements salafistes algériens étant liés à al-Qaida, Ould Taya a bénéficié du soutien militaire des États-Unis dans sa lutte. Ould Taya réprima tout aussi durement son opposition.
Depuis 1999, plusieurs coups d'État ont tenté de renverser le président Taya dont celui des islamistes des cavaliers du changement en juin 2003. Le procès de ces putschistes a donné en spectacle une justice qui tentait en vain de lutter contre la volonté du pouvoir de Nouakchott.
D'importants gisements pétroliers furent découverts au large de la côte mauritanienne. L'extraction doit commencer en 2006 mais les revenus provenant du pétrole affluaient déjà dans les caisses de l'État créant une embellie économique.
La chute
Le 3 août 2005, l'armée, au travers du Conseil militaire pour la justice et la démocratie, prend le pouvoir pour officiellement mettre fin au régime totalitaire du président Taya et mettre en place de véritables institutions démocratiques. Le putsch eut lieu alors que le président était sur le chemin du retour de Riyad où il avait assisté la veille aux funérailles du roi Fahd d'Arabie saoudite. Son avion s'est finalement posé à Niamey (Niger) avant qu'il ne se rende en Gambie puis au Qatar où il obtient finalement l'asile politique.
En avril 2006, il est autorisé à revenir en Mauritanie sous condition de ne pas participer à la prochaine élection présidentielle.
Notes et références
Catégories :- Personnalité politique mauritanienne
- Militaire mauritanien
- Naissance en 1943
- Naissance en Mauritanie
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