- Léo Kneller
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Léo Kneller est un soldat volontaire de l'armée française de libération (FTP-MOI / Groupe Manouchian), chef du groupe d'action très actif "Stalingrad"..
Seconde Guerre Mondiale
Durant l'été 1943 les FTP MOI décident d'abattre le commandant du Grand Paris, le général Von Schaumburg signataire des affiches placardées dans Paris annonçant l'exécution des résistants.
Le service de Renseignement de la FTP MOI repèrent un officier très galonné. Il va quotidiennement se promener à cheval au Bois de Boulogne, escorté de 2 gardes. Après sa promenade, il remonte l'avenue Raphaël et entre dans la cour d'un luxueux hôtel, avant de reprendre sa voiture de fonction qui le conduit à l'hotel Meurice. L'itinéraire étant toujours le même, Marcel Rayman, Raymond Kojiski et Léo Kneller décident d'agir.
Le 28 juillet 1943, les 3 hommes attaquent la voiture en lançant une grenade et parviennent à s'enfuir.
Mais la cible est manquée… et de plus, ce n'était pas le commandant du Grand Paris qui se trouvaient dans la voiture ce jour-là mais le lieutenant colonel Moritz Von Maliber et un membre de son état major.
En juillet et aout 1943 les Brigades Spéciales no 2 (BS2) des Renseignements généraux concentrent leur efforts sur les "terroristes" de la MOI. Marcel Rayman, dont Léo fait partie, responsable du groupe des dérailleurs et de l'exécution, Missak Manouchian chef militaire et Léo Kneller combattant très aguerri, sont les plus recherchés.
Le service de renseignement FTP-MOI, avait remarqué des renforcements des mesures de sécurité rue Saint-Dominique, à Paris. Une grosse Mercedès garnie sur les ailes de fanions à croix gammée, pénétrait régulièrement dans la cour de la Maison de la Chimie et un dignitaire nazi en descendait.
Après 4 mois de filatures, la direction militaire de la MOI avise Marcel Rayman, Léo Kneler et Celestino Alfonso de préparer un plan d'attaque contre ce dignitaire. L'opération est placée sous l'autorité de Missak Manouchian, responsable militaire des FTP-MOI, depuis fin aout 1943.
Le 28 septembre 1943, à 8h30, la Mercedès stationne quelques minutes avant d'emporter son passager. Celestino Alfonso tire sur l'officier SS quand il monte en voiture. Les vitres amortissent les balles. L'homme est blessé; il tente de fuir par la portière opposée, mais Marcel Rayman l'achève de 3 balles.
C'est par la presse allemande que les combattants apprennent l'identité du personnage : il s'agit de Julius Ritter, responsable du STO en France.
La dénonciation en première page de cet "acte abominable" et les obsèques officielles en l'église de la Madeleine donnent plus d'éclat encore à l'opération.
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