- Lutte libre
-
Cet article concerne un sport de combat. Pour d'autres sports de nom similaire, voir Lutte (homonymie).
La lutte libre est le style le plus populaire de lutte. Dans ce sport de combat, le lutteur ayant mis son adversaire au tapis en lui plaquant les épaules au sol remporte une victoire par tombé. Il existe aussi des luttes chronométrées où l'on peut gagner grâce à des points de mise en danger.
Cette discipline autorise une plus grande variété de prises qu'en lutte gréco-romaine, les athlètes pouvant utiliser la totalité du corps : dans les compétitions de lutte gréco-romaine, les lutteurs ne peuvent attaquer qu'avec leurs bras et le haut de leur corps. Dans la lutte libre, ils peuvent aussi utiliser leurs jambes et tenir leur adversaire au-dessus et en dessous de la ceinture.
La lutte libre, la lutte gréco-romaine, la lutte féminine ainsi que la lutte traditionnelle se développent dans tous les pays de la planète, actuellement, 154 pays sont reconnus et affiliés à la FILA. La lutte libre est désormais le style le plus populaire de lutte et réunit davantage de pays participants que la lutte gréco-romaine lors des championnats du monde.
La lutte féminine est aussi une discipline olympique depuis Athènes en 2004.
Sommaire
Histoire olympique
Lorsque les Jeux olympiques refirent leur apparition à Athènes lors des premiers Jeux olympiques des temps modernes en 1896, la lutte fut considérée comme tellement importante d'un point de vue historique qu'elle devint un élément central des Jeux. Personne n'avait oublié les récits de corps huilés combattant sur le sable et les compétitions de lutte datant de 708 av. J.-C. La lutte gréco-romaine était perçue comme la vraie réincarnation de la lutte grecque et de la lutte romaine de l'Antiquité.
La lutte libre, elle, est apparue aux Jeux olympiques huit ans plus tard, en 1904, quand les officiels olympiques décidèrent d'ajouter une autre discipline, au passé certes moins riche et moins noble que son aînée mais jouissant d'une énorme popularité : la lutte libre. Celle-ci était devenue, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, l'une des attractions vedettes des fêtes foraines et des foires du XIXe siècle, une forme de divertissement professionnel.
Tout comme la lutte gréco-romaine, elle compte désormais parmi les grandes disciplines des Jeux olympiques.
Aujourd'hui, la Russie domine en lutte, notamment gréco-romaine, mais elle est talonnée par les États-Unis en lutte libre. Au rang des pays d'où sortent des lutteurs de niveau international figurent l'Iran, la Turquie et la Mongolie, pays où la lutte est le sport national. Pour les Jeux olympiques de Sydney en 2000, le programme de lutte fut modifié. Depuis 1972, la lutte était divisée en dix catégories de poids dans les deux styles. Aux Jeux de Sydney, seules huit catégories de poids furent représentées dans chaque style. Les poids ont aussi légèrement changé et la catégorie la plus légère, appelée communément poids mi-mouche, a tout simplement été supprimée.
La réduction du nombre de catégories de 10 à 7 en lutte libre et en gréco-romaine a permis l'introduction de la lutte féminine avec quatre catégories de poids aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004.
Le premier championnat du monde de lutte libre a eu lieu à Helsinki, en 1951. Dix-sept pays se partagèrent les médailles de lutte libre aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta. Ils furent 15 à Sydney et 17 à Athènes.
Lutte féminine
La lutte féminine est semblable à la lutte libre masculine, mais interdit les clefs doubles (double Nelson), considérées comme dangereuses pour les femmes.
La lutte féminine amateure fit ses premiers pas en Scandinavie et en France dans les années 1980. Au début, la lutte libre masculine et féminines connurent une évolution différente, mais finalement la lutte féminine se calqua sur la lutte libre masculine. Elle fut d’abord dirigée par un comité spécial de la Fédération internationale des luttes associées (FILA) placé sous la direction de Michel Dusson en 1984.
Le premier Championnat du Monde de lutte féminine fut organisé à Lorenskog (Norvège) en 1987. La lutte féminine fut admise pour la première fois au programme olympique à l’occasion des Jeux olympiques d'été de 2004 à Athènes.
La lutte féminine compte sept catégories de poids :
- <48 kg
- 48 - 51 kg
- 51 - 55 kg
- 55 - 59 kg
- 59 - 63 kg
- 63 - 67 kg
- 67 - 72 kg.
Seules quatre catégories figurent au programme olympique :
- <48 kg
- 48 - 55 kg
- 55 - 63 kg
- 63 - 72 kg
Selon le classement de la dernière Coupe du Monde de lutte féminine, les pays qui dominent ce style sont les suivants : Chine, Japon, Russie, Biélorussie, États-Unis et Allemagne. Au-delà des résultats des Coupes du Monde qui font ressortir les grandes nations de lutte, il faut relever qu’au niveau individuel des pays tels que le Canada, la France, la Suède ou la Pologne comptent d’excellentes compétitrices en lutte féminine.
Catégorie de poids en lutte libre
Il n'y a plus que 7 catégories de poids chez les hommes, et 4 chez les femmes.
- Hommes
- <55 kg
- 55 - 60 kg
- 60 - 66 kg
- 66 - 74 kg
- 74 - 84 kg
- 84 - 96 kg
- 96 - 120 kg
- Femmes
- <48 kg
- 48 - 55 kg
- 55 - 63 kg
- 63 - 72 kg
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Wikimedia Foundation. 2010.