- Ludwig von Moos
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Ludwig von Moos Photo officielle de Ludwig von MoosMandats 75 e conseiller fédéral 1er janvier 1960 – 31 décembre 1971 Élection 17 décembre 1959} Prédécesseur Willy Spühler Successeur Hans Peter Tschudi Chef du Département de Justice et Police 1er janvier 1960 – 31 décembre 1971 Prédécesseur Friedrich Traugott Wahlen Successeur Kurt Furgler Conseiller aux États 7 juin 1943 – 31 décembre 1959 Biographie Date de naissance 31 janvier 1910 Lieu de naissance Sachseln Origine Canton d'Obwald Date de décès 26 novembre 1990 Lieu de décès Berne Parti politique Parti Conservateur-Chrétien Social (PCCS) Liste des conseillers fédéraux de Suisse modifier Ludwig von Moos, né le 31 janvier 1910 à Sachseln dans le Canton d'Obwald et mort le 16 novembre 1990 à Berne, est une personnalité politique suisse, membre du Parti conservateur-chrétien social.
Sommaire
Biographie
Il fréquente le gymnase des Bénédictins de Sarnen avant d'étudier le droit, de 1930 à 1933, à l'Université de Fribourg où il obtient une licence. Pendant cette période, il est président de la commune de Sachseln de 1941 à 1946 tout en étant juge cantonal. Il a également été rédacteur de 1935 à 1942 du Obwalder Volksfreund[1].
Élu en 1943 conseiller aux Conseil des États, il est à 33 ans, le plus jeunes conseiller de cette chambre. Durant son mandat, il dépose une motion demandant l'abrogation des articles d'exception anti-catholiques de la Constitution fédérale (jésuites, couvents, évêchés). Il y siègera jusqu'en 1959. De 1946 à 1959, il siège également au Conseil d'État du canton d'Obwald et en est le président à quatre reprises en portant le titre de Landaman (1953, 1955, 1957 et 1959)[2].
En 1946, il entre au conseil d'administration de la Banque cantonale d'Obwald qu'il préside dès 1954. La même année, il est nommé au conseil d'administration des CFF et en 1957, au conseil de l'École polytechnique fédérale de Zurich[1].
Le 17 décembre 1959, il est élu au Conseil fédéral où il prend en charge le département de Justice et Police jusqu'au 31 décembre 1971. Sous son administration, son département publie en 1969, le livre de la défense civile, vivement controversé en qualifiant toute opinion dissidente de dangereuse pour l'État. Il présente avec succès une série de réformes législatives, dont une loi visant à limiter l'acquisition d'immeubles par les étrangers (Lex von Moos, 1961) et travaillera pour l'introduction du suffrage féminin en 1971.
Il est président de la Confédération suisse pendant l'année de l'Exposition nationale de 1964 et lors de la visite du pape Paul VI en 1969.
En 1964, il reçoit le titre de Docteur Honoris causa de l'Université de Fribourg[1]. Il préside en outre la commission fédérale pour la protection de la nature et du patrimoine (1972-1977), l'Association du Musée suisse des transports (1972-1982) et celle des amis de l'Université de Fribourg (1972-1982)[2].
Vie privée
Fils de Konstantin et d'Elisa (née Ackermann), il est le plus jeune des onze frères et sœurs. En 1939, il épouse Helena Regina Durrer dont il eut quatre fils et trois filles[1].
Références
- Urs Altermatt, Le Conseil fédéral - Dictionnaire biographique des cent premiers conseillers fédéraux, Yens-sur-Morges, Cabedita, 1993 [lire en ligne] [détail des éditions] p.494
- Dictionnaire historique de la Suisse
Liens externes
- Ludwig von Moos dans la base de données Dodis des Documents Diplomatiques Suisses
- Informations sur Ludwig von Moos avec résultat de l'élection sur le site internet du Conseil fédéral suisse.
- Roswitha Feusi Widmer, « Ludwig von Moos » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne
Catégories :- Conseiller fédéral suisse
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