- André Leysen
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André Leysen (né le 11 juin 1927) est un homme d'affaires belge originaire d'Anvers.
Issu d'une famille nationaliste flamande et d'un père boursicoteur, il s'allie rapidement à l'idéologie nazie et surtout activement dès la déclaration de la 2° G.M. et l'invasion du Royaume de Belgique. Son frère aîné s'incorpore dans la SS et y accèdera au grade d'officier supérieur. André suit quotidiennement les "exploits" des armées nazies et se réjouit de leurs victoires sur les alliés dès le début du conflit mondial. A 15 ans à peine il devient chef de la hitlerjugend à Anvers et parade fièrement à cheval dans la métropole où des 1942 les premières grandes rafles sont organisées avec l'active coöpération du maire social-chrétien de l'époque. Tout au long de l'occupation ennemie du pays il s'allie avec la crème de la collaboration nazie et des fascistes flamingants qui ne pensent qu'à la scission du pays et à l'unité des provinces flamandophones avec les Pays-Bas. Au début 1944 il devient porte-parole du gouvernement flamingant en exil à Berlin essaie de se rallier au pire des collaborateurs l'ecclésiastique Cyril Verschaeve près de la frontière autrichienne, et rejoint la Belgique libérée après une longue fuite à travers l'Europe. Après un bref emprisonnement (plus long pour ses parents, et une lourde condamnation par contumace pour son frère en fuite) il est libéré pour son jeune âge (18 ans!) et cherche refuge chez ses grands-parents. Il est engagé comme clerk chez son futur beau-père Ahlers dont il a connu la fille lors de leurs études communes à la "deutsche schule" d'Anvers. Après avoir trahi son pays, il profite du fait que le port d'Anvers est tombé intacte aux mains des alliés et du fait qu'un nombre d'hommes d'affaires anversois ont fait revenir la famille Ahlers à Anvers malgré que cette dernière se trouvait sur la liste noire. Il grimpa les échelons au fil des années au sein de l'entreprise Ahlers et se mit à s'infiltrer dans l'actionnariat de nombreuses entreprises via la formule d'une participation de maximum 20%. Ne déboursant jamais de capital propre mais jouant le jeu des participations croisées. Il profita également et juteusement des subsides de l'état belge à la construction navale et ce avec la complicité de certains politiciens lui faisant au fil des années louvoyer entre tous les partis politiques flamandophones à l'exception du PS et des partis de gauche. (extraits de son propre livre "Achter de spiegel" = derrière le miroir).
Fortune faite, il fonde avec d'autres entrepreneurs flamands le groupe de presse VUM pour sauver le journal De Standaard en faillite, il fut aussi entre autres CEO d' Agfa-Gevaert et président de la FEB.
Il est le père de Christian et de Thomas Leysen. Actuellement à l'agonie et souffrant de la maladie d'Altzheimer>.
Catégories :- Personnalité belge du monde des affaires
- Naissance en 1927
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