- André Boniface Louis Riquetti de Mirabeau
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André Boniface Louis Riquetti, vicomte de Mirabeau, dit « Mirabeau-Tonneau » puis « Mirabeau-Cravates », né à Paris, le 30 novembre 1754, mort à Fribourg-en-Brisgau, Allemagne, le 15 septembre 1792, est le fils de Victor Riquetti, marquis de Mirabeau et de Marie-Geneviève de Vassan, frère cadet d' Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau.
Sommaire
Sous la Révolution
André Boniface Louis Riquetti, vicomte de Mirabeau était presque aussi débauché que son frère aîné. Obèse, son ivrognerie[1] lui vaut le surnom de « Mirabeau-Tonneau ». Rapidement conscient de n’être que l’ombre de son frère Mirabeau-Tonnerre, le malheureux André Boniface constata : « Dans une autre famille, je passerai pour un mauvais sujet et un homme d’esprit, dans la mienne je suis un sot et un honnête homme ».
Écrivain possédant de l'esprit, auteur d'innombrables bons mots, il fut aussi le collaborateur du journal les Actes des Apôtres.
Ardent défenseur de la monarchie à l'Assemblée constituante où il fut envoyé siéger par les nobles de la sénéchaussée de Limoges. Quand il vint lui soumettre un projet de discours, son père le marquis de Mirabeau lui jeta comme une gifle à travers la figure : « Quand on a un frère comme le vôtre aux États Généraux et qu’on est vous, on laisse parler son frère et l’on garde le silence ».
En 1790, le vicomte réside au château de Polangis, situé sur le territoire du hameau dit La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur. Il encourage les habitants à se séparer de Saint-Maur, commune à laquelle ils sont rattachés. Ceux-ci, dirigés par Edme Lheureux, marchand de bois, proclament leur commune indépendante[2].
Son parti étant minoritaire à l'Assemblée constituante, il donne sa démission de député en juin 1790 et émigre en Allemagne. Il s'installe en Pays de Bade où il meurt d'apoplexie.
Article détaillé : Légion noire de Mirabeau, puis légion de Damas.Notes et références
- Un jour que son illustre frère lui reprochait son ivrognerie, il répondit : « Cela est vrai, mais inévitable ; de tous les vices de la famille, vous ne m’avez laissé que celui-là. »
- Georges Bousquié, Voici Joinville, Vincennes, Bleu éditions, 1964, 95 p.
Bibliographie
Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1987, 1998 [détail de l’édition].
Liens internes
Liens externes
- André Pagès, « L'Autre Mirabeau », Académie des Sciences et des Lettres de Montpellier, conférence no 3812.
Catégories :- Naissance à Paris
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- Décès en 1792
- Député français de la noblesse en 1789-1791
- Famille Riquet et Riqueti de Mirabeau
- La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur
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