- Le Nom du monde est forêt
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Le nom du monde est forêt
Le nom du monde Forêt (The Word for World is Forest) est un roman de science-fiction, publié en 1976[1] par Ursula Le Guin (États-Unis). Il fait partie d'un cycle intitulé Le Cycle de l'Ekumen.
Résumé
Athshe, planète à 27 années-lumières de la Terre, fut une première fois colonisée, il y a un million d'années, par le peuple de Hain.
Redécouverte par les terriens, elle est recouverte alors d'eau et de forêts, les essences d'arbres étant terriennes (frêne, chêne, ...).
Elle est habitée par une race humanoïde, d'un mètre de haut, et couvert d'une fourrure verte. Sa population est estimé à 3 millions.
La Terre, planète indépendante au moment de la coloniser, y voit une ressource en bois inépuisable, et commence des coupes gigantesques dans la forêt, au point de rendre inhabitable un île, Rendlep (l'Ile du Dépotoir), victime de la déforestation.
Les indigènes, peu organisés, apathiques, rêveurs, sont traités quasi comme des esclaves, voir du bétail, mais une première révolte de leur part, la destruction d'un camp de bûcheron et le massacre de ceux-ci marquent un tournant dans leur perception du monde.
Un vaisseau, alors en orbite, interviendra et installera un ansible, qui permettra à la colonie terrienne de dialoguer directement avec la Terre, apprenant la création de la Ligue, et devant libérer tous les Athshéens dans les camps de travail. Ce vaisseau partira alors pour une planète proche, ne revenant que 3 ans plus tard.
Un capitaine terrien, désireux de nettoyer ce monde de cette espèce, commence, malgré les ordres, une destruction systématique de différents villages indigènes, ce qui provoquera la 2e révolte des Athshéens et la destruction de la colonie principale et de l'ansible. Les femmes seront entre autres systématiquement tuées pour éviter que les humains ne puissent se reproduire, les hommes étant en partie épargnés.
Comme accord de paix, il sera décidé que les humains pourront continuer à vivre dans la déboisée, les Ashthées, dans la forêt. Plus aucune coupe n'étant autorisée.
Un dernier poste éloigné, refusant les ordres, continuera à massacrer les Athshéens, ce qui provoquera le 3e et dernier massacre d'humain.
La paix finale sera alors conclue par le retour du vaisseau, le départ de tous les humains, et la promesse de la Ligue de ne plus intervenir sur cette planète pendant 5 générations, et qu'alors, peut-être, quelques ethnologues reprendraient contacts.
Note
- ↑ Presses Pocket n°5181. (c)1972 et 1979 pour l'édition française. Editions Robert Laffont. Traduction Henry-Luc Planchat.
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