- Lahbib Ayoub
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Lahbib Ayoub Naissance 1951
Tifariti, au sud-est de Smara dans ce qui était alors le Río de Oro espagnolOrigine Marocain Allégeance Front Polisario puis au Maroc modifier Lahbib Ayoub (né en 1951 à Tifariti, au sud-est de Smara dans ce qui était alors le Río de Oro espagnol) est le co-fondateur du Front Polisario et ancien chef militaire, mais c'est aussi le combattant emblématique de 1974 à 1980.
L’homme est aussi l’un des sept chefs historiques du Polisario qui siégeaient au sein du premier comité exécutif du mouvement séparatiste dirigé par El-Ouali Moustapha Sayed.
En octobre 2002, Lahbib Ayoub retourne vers sa patrie, le Maroc. Il a été reçu par Mohammed VI et lui a fait acte d'allégeance.
Dans le camp d’Aousserd, il laisse derrière lui sa mère et trois de ses frères : « Je ne suis pas inquiet pour eux, ils n’oseront jamais les toucher ». Par précaution pourtant, son épouse et ses enfants l’ont rejoint discrètement, via la Mauritanie, avant l’annonce de son ralliement.
Sommaire
Principaux faits d'armes
- Le 30 septembre 1973, à la tête d’une colonne hétéroclite armée de fusils dépareillés, lance une attaque couronnée de succès contre un poste espagnol, du côté d’Amgala.
- En décembre 1975, il mène un raid éclair contre les premiers bataillons Marocains chargés de « récupérer » le Sahara, du côté de Haouza.
- Pour venger El-Ouali, tué devant Nouakchott le 6 juin 1976, il descend de Nouadhibou et occupe les faubourgs de la capitale mauritanienne d'où ses canons bombardent la présidence.
- En mai 1977, c’est lui qui dirige l’assaut sur la cité minière de Zouerate, défendue par quinze cents hommes et où vivent plusieurs centaines de coopérants français et leurs familles.
- En janvier 1979, il attaque au Nord, au-delà de la frontière du Sahara, à Lemseied, puis à Tan-Tan, qu’il occupe pendant cinq heures avec mille sept cents hommes. En février, il s’en prend aux garnisons de Zag et de Jdiriya. En mai, à celle d’el-Khaloua, puis, trois mois plus tard, à celles de Bir Anzaren et de Lebouirate, où il fait 111 prisonniers et détruit 37 chars T 54. Ces meurtrières opérations reçoivent le nom de code d’« offensive Houari Boumédiène », puis, l’année suivante, d’« offensive Grand Maghreb ».
- En 1980, à Ras el-Khanfra puis dans le Djebel Ouarkziz, il inflige de lourdes pertes aux immenses colonnes blindées Ohoud, Larak et Zellagha, qui, venues du nord, tentent de reprendre le contrôle du Sahara occidental et de le sécuriser.
- En mars 1981, à Gueltat Zemmour, les Sam6 d’Ayoub abattent un C130, deux bombardiers F5 et un hélicoptère.
Citations
- « Je vais faire revenir un maximum de réfugiés ici, au Maroc, car je me considère comme responsable de leur exil »
- « Compte tenu du vide que je laisse derrière moi, les Algériens vont devoir s’impliquer directement dans la refonte de ce qui reste de l’armée du Polisario ; mais, croyez-moi, ils savent eux aussi à quoi s’en tenir. »
- « Mon ralliement n’est pas une reddition. »
- « Les Algériens l’avaient choisi et nous ne pouvions rien leur refuser : ils nous donnaient tout, ou presque[1]».
- « En août 1983, lorsque, pendant un mois, j’ai assiégé à nouveau la localité de Lemseied, ce sont eux qui m’ont donné l’ordre de me retirer : ils craignaient que Hassan II n’exerce un droit de poursuite. Leurs radars de Tindouf et de Béchar nous informaient lorsque des avions marocains se dirigeaient vers nos colonnes. Parfois, lorsqu’ils interceptaient des conversations radio entre certaines unités des FAR, ils nous en transmettaient le contenu. Sans eux, nous aurions été aveugles et sourds[2]».
- « Je ne sais pas quoi vous répondre, mais non, je ne regrette rien. On ne regrette pas sa vie. Aujourd’hui, comme hier, je fais ce que ma conscience me dicte. »
- « Mon retour est un recommencement. »
Références
- Mohamed Abdelaziz, élu secrétaire général en août 1976 à la place d'El-Ouali Revenant sur l'élection de
- Algérie et de la Libye À propos de l'
Voir aussi
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