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La France en action
La France en action (anciennement La France d'en bas) est un mouvement politique français créé en avril 2004 par Jean-Marc Governatori, ancien chef d'entreprise niçois, président de la Fédération « Agissons » (humanitaire et écologique).
Le mouvement comprend un bureau politique de 9 personnes, 100 délégations départementales et un Conseil National de 600 personnes. 10 % de ces personnes sont des handicapés physiques[réf. nécessaire].
La France en action se définit au-delà du clivage gauche-droite et pratique la non-appartenance. Ses axes prioritaires sont la protection de la biodiversité, des animaux et de tous les écosystèmes, la promotion d'une agriculture et d'une alimentation bio, des énergies renouvelables, une nouvelle éducation, la liberté thérapeutique, l'acceptation de la médecine alternative au même titre que la médecine conventionnelle et l'égalité de remboursement des soins, une économie au service du vivant dégagée de « l'obsession croissantielle »[1].
Sommaire
Histoire
"La France d'en bas" est une association créée, en effet, en 2004, pour les élections régionales, à l'initiative d'un buraliste alsacien, Patrick Merck, ancien président de la chambre syndicale des buralistes du Bas-Rhin, en protestation contre la hausse du prix du tabac. L'association s'est alliée à Jean-Marc Governatori en 2004 pour se présenter aux élections européennes. En janvier 2005, la France d'en bas (au niveau national) est devenue La France en action. La France d'en bas continue d'exister, comme à ses débuts, en Alsace et sous l'égide de Patrick Merck.
Participation aux élections européennes de 2009
Pour ces élections, la France en Action s'est alliée à deux partis écologistes indépendants, le Mouvement écologiste indépendant et Génération écologie, sous la bannière commune d'Alliance écologiste indépendante. L'ensemble des voix recueillies sur l'ensemble du territoire français pour la liste Alliance Ecologiste Indépendante représente 3,63 % des votes exprimés, soit 625 375 voix sur 17 218 614[2] .
Participation aux l'élections législatives de 2007
Aux élections législatives du 10 juin 2007, la FEA présente 480 candidats et recueille à l'échelon national moins de 1% des voix[réf. nécessaire]. Seuls 49 de ces candidats dépassent 1%, ce qui ne lui donne pas droit au financement public.
Participation à l'élection présidentielle de 2007
Jean-Marc Governatori est candidat à l'élection présidentielle française de 2007 mais n'a pas réussi à convaincre 500 maires de lui transmettre leurs signatures. Pierre Rabhi qui avait été pressenti pour représenter le mouvement avait décliné l'invitation parce qu'il a fait le choix de ne pas s'impliquer dans la campagne[3].
Huit petits candidats à cette élection rejoignent Jean-Marc Governatori et fondent avec France en Action l'UCE (Union des Candidats Émergents). Parmi eux Christian Garino (Europe - Liberté), Alain Mourguy (Union Droite Gauche), Leila Bouachera, Yves Aubry, Daniel Lacroze-Marty (CESPRIMER), Robert Baud et Zakaria Ben Mlouka.
Participation aux élections européennes de 2004
Le mouvement présente une liste dans chacune des 8 circonscriptions électorales française aux élections européennes de juin 2004 et obtient 1,55% des votes exprimés, soit 266 538 voix sur 17 167 358.[4]
Controverse
Le 7 juin 2007, le député UMP Georges Fenech, président de la commission d'enquête parlementaire sur les sectes et membre suppléant de la commission chargée de l'application de l'article 26 de la Constitution, affirme via l'AFP[5], que le parti est lié à des sectes comme la Scientologie, le Mouvement raëlien, Moon ou l'Ordre du temple solaire qui utiliseraient « le financement des partis politiques à l’occasion des élections » (en effet, les partis ayant au moins 1% des suffrages dans 50 circonscriptions recevront en moyenne 1,66 euro par voix). Jean-Marc Governatori dément et compte « réclamer 10 millions d’euros par voie judiciaire »[6]. En novembre 2008, les trois candidats de La France en action (Christian Cotten, Thierry Becourt et Smaïn Bedrouni) qui avaient attaqué Fenech pour diffamation et injures perdent leur procès et sont tous les trois condamnés pour procédure abusive[7].
Le 30 avril 2009, le Tribunal de Grande Instance de Paris déboute Georges Fenech et la France en Action de leurs demandes respectives.[réf. nécessaire]
Notes et références
- ↑ Charte du parti
- ↑ Ministère de l'Intérieur
- ↑ Lettre de Pierre Rabhi expliquant sa position
- ↑ Ministère de l'Intérieur
- ↑ Dépêche d'agence, 7 juin 19:58 - PARIS (AFP)
- ↑ M. Fenech, député UMP du Rhône, dénonce « les sectes » derrière les candidats de La France en Action
- ↑ Dépêche AFP, 20 novembre 2008. Reprise sur info-sectes.ch.
Bibliographie
- Vivre c'est possible, Jean-Marc Governatori, éd. Le Courrier du Livre (2006)
- Santé Totale, Emmanuel Ludot, éd. Le Courrier du Livre
- Politique écologique = plein emploi, Jean-Marc Governatori & Nathalie Calmé, éd. Jouvence
Voir aussi
Liens externes
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