- La Destinée de Jean Morénas
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La Destinée de Jean Morénas est une nouvelle de Jules Verne, publiée dans le recueil Hier et demain en 1910. En fait, ce récit a été totalement réécrit par Michel Verne, à partir d'une autre nouvelle de jeunesse de son père, Pierre-Jean, que ce dernier conçut vers 1852. Si le point de départ des deux textes reste le même (l'évasion d'un condamné au bagne de Toulon, grâce à une aide extérieure), les conclusions en sont complètement différentes. Si le fils imagine un sombre roman dramatique, Jules Verne fait de sa nouvelle un hymne à la liberté[1].
Synopsis
Il s'agit d'un homme nommé Jean Morénas, qui vit avec son frère ainé, Pierre, sa mère, son oncle et la fille de celui-ci, sa cousine Marguerite, qu'il aime. Un jour, Pierre disparait. Toute la famille est très triste. Cinq ans plus tard, un matin, l'oncle est trouvé mort, étranglé, mais mal. Il avait du s'évanouir et après reprendre assez de force pour écrire sur un morceau de papier, que c'était son neveu, qui l'avait tué. Il n'aide pas à Jean Morénas de nié, il est condamné à vingt ans de galères, même s'il n'a pas commis le crime. Après qu'il eut purgé la moitié de sa peine, un riche négociant de Marseille, M. Bernardon, vient au bagne pour lui dire, qu'il l'aidera à s'évader. Jean Morénas profite de la possibilité. Il réussit, M. Bernardon lui dit d'aller à Marseille et de s'embarquer pour le Chili. Mais Jean Morénas décide qu'il veut d'abord revoir son pays, la tombe de sa mère, sa cousine...Quand il arrive dans la maison de sa cousine, dans lequel il sait entrer par une sorte de passage secret, il y assiste à une terrible scène: Il voit M. Bernardon, qui étrangle un homme. Et dans M. Bernardon, il reconnaît son frère Pierre, qui s'enfuit après. Du premier étage viennent une femme et deux enfants et il reconnaît aussi sa cousine Marguerite. On trouve le mort, beaucoup de monde accourt. Jean ne sait pas quoi faire. Il comprend, que c'était aussi son frère, qui avait tué leur oncle. D'un côté, il est content, que maintenant les injustices que son frère lui avait fait seraient vengés, mais il comprend, que s'il son frère aussi se retrouve au bagne, ça serait la catastrophe pour Marguerite, qui semblait l'aimer. Jean Morénas prend une résolution. Il se livre pour innocenter son frère. Quand on l'entraine, il rêve d'une image de jeune femme, la femme qu'il aime toujours, dont laquelle il veut, qu'elle soit heureuse à tout prix.
Notes et références
- Olivier Dumas, Jules Verne, La Manufacture, 1988.
Catégorie :- Nouvelle de Jules Verne
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