- L'Étoile et le fouet
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L'Étoile et le fouet
L’Étoile et le fouet Auteur Frank Herbert Genre Science-fiction Version originale Titre original Whipping Star Éditeur original G.P. Putmann’Sons, New York Langue originale Anglais Pays d'origine États-Unis d'Amérique Date de parution originale 1970 Version française Traducteur Guy Abadia Éditeur Robert Laffont Collection Ailleurs & Demain Date de parution 1973 Type de média texte écrit Nombre de pages 232 Série Cycle des Saboteurs Chronologie Dosadi L’Étoile et le fouet est un roman de science-fiction de Frank Herbert et qui fait fait partie avec Dosadi du cycle des Saboteurs (dépot légal no 5 094 pour la première traduction française).
Sommaire
Histoire
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Les événements se déroule dans l’univers de la CoSentience. Jorj X. McKie est membre du Bureau du Sabotage (Bu Sab) et à la qualité de Saboteur Extraordinaire. Il est envoyé en mission diplomatique et d’enquête auprès d’une Calibane dont la sphère s’est posée sur la planète Cordialité. On fait appel à lui, car il s’occupe en secret d’un problème grave : l’augmentation importante des cas de folie sur un grand nombre de planètes. Les Calibans sont les maitres des couloirs S’œils permettant des déplacements instantanés à travers la galaxie, leur maîtrise du langage humain singulièrement atypique réduit les capacités de communication inter-espèces et nul ne les a jamais vus. La Calibane, Fanny Mae, lui apprend qu’elle est la dernière Calibane et que du fait d’un contrat la liant à une humaine : Mliss Abnethe, tous les êtres ayant transité par un couloir S’œil vont disparaitre. Le contrat consiste en ce que la Calibane dans la sphère se fasse flageller en contre-partie d’une éducation auprès des meilleurs pédagogues. Ce contrat plutôt atypique est le seul moyen pour cette humaine d’assouvir ses envies sadiques. Un traitement lui a été appliqué la rendant incapable de supporter la douleur d’autrui, or la Calibane n’a pas de référence au terme de douleur empêchant ce traitement de lui faire arrêter les flagellations.
Dès lors McKie va se mettre à la recherche de Mliss Abnethe, mettre sa vie en jeu, découvrir la planète où elle se cache et découvrir ce que sont réellement les Calibans : des étoiles. Ainsi, Fanny Mae est l’étoile Thyone, dans la constellation des Pléiades. Le mécanisme qui permet par la flagellation d’amener la possible destruction d’un Caliban est que tout sentiment est perçu par les Calibans comme une forme d’énergie et que donc la violence et la haine qui accompagnait les flagellations arrache de l’énergie à l’étoile, le pendant des Calibans dans notre Univers. McKie contrecarre les flagellations en alimentant l’étoile-calibane Fanny en hydrogène. Les Calibans maitrisant de grandes énergies sont capables de créer une réalité ou de rejoindre le passé. Ainsi Mliss Abnethe pour pouvoir échapper à la fin des êtres de notre Univers avait demandé à la calibane de recréer une planète dans une bulle d’espace personnelle. Cependant celle-ci lui était rattachée et donc lors de sa mort cette bulle disparut.
Personnages
Les personnages sont classés par ordre alphabétique :
- Mliss Abnethe, humaine, contrôle la capacité reproductrice d’au moins 500 planètes, aime faire flageller un autre co-sentient, a reçu un traitement la rendant incapable de supporter la souffrance d’un autre co-sentient,
- Birdech d’Ant, chef du phylum Palanki Shipsong, ayant conclu un accord avec Abneth pour fouetter Fanny Mae à la place de l’humaine,
- Napoléon Bildoon, Pan Spechi, chef du Bu Sab (Bureau des Sabotages),
- Cheo, Pan Spechi, a été égostasé (dont l’organe de transfert d’égo a été ôté chirurgicalement), ce qui condamne à mort les autres membres de sa crèche, constituée de 5 membres, auxquels il devait céder l’ego (la place) après un temps donné,
- Alichino Furuneo, humain, représentant planétaire du Bu Sab sur la planète Cordialité du système Sfich,
- Hanaman, humaine, conseillère juridique du Bu Sab,
- Fanny Mae, Calibane,
- Jorj X. McKie, humain, Saboteur Extraordinaire,
- Treej Tuluk, Wreave dos-inversé, chef de laboratoire au Bu Sab,
- Gitchel Siker, Laclac, Directeur de la Direction du Bu Sab.
Analyse
De la divinité
Les Calibans peuvent être considérés comme des Dieux, maitrisant des quantités phénoménales d’énergie et leur disparition pouvant entrainer la mort de quasiment tout être conscient (la plupart des êtres conscients sont passés par un couloir S’œil et sont donc reliés aux Calibans). Ils ont ce statut, d’autant plus qu’ils n’utilisent aucune forme de technologie puisqu’ils peuvent produire par leur volonté tout, aussi bien qu’ils peuvent déplacer ceux qu’ils veulent. Ils sont de plus sensibles à un point extrême aux sentiments des autres êtres sentients et il faut souligner que Fanny fait preuve d’un niveau élevé de compassion envers eux, pour les prévenir du danger qui les menace et les aider tel un dieu protégeant ces enfants. On retrouve un thème plusieurs fois abordé par Frank Herbert : la divinité à la fois dans le Et l'homme créa un dieu, cycle de Dune, ou L'Incident Jésus. Alors se pose le problème de la communication entre un humain, McKie, et un quasi-dieu, Fanny Mae.
De la communication
Un sujet tout aussi central, si ce n’est plus, est la communication. Faisant parler dans un langage volontairement dépouillé d’une partie de sa structure grammaticale ainsi que de sa cohérence lexicale, Frank Herbert attaque le lecteur dans ce qui lui permet de comprendre le monde et de s’en faire comprendre : le langage. Le travail du traducteur à cet égard est exceptionnel, car il s’agit bien plus de transposition, que de traduction, les choix grammaticaux de Frank Herbert ne pouvant se comprendre qu’en anglais.
Si la communication est rendue si difficile, c’est que d’après Frank Herbert, la communication n’est possible que si nous possédons des moyens équivalents pour ressentir le monde afin de pouvoir se référer à la même réalité physique, c’est-à-dire : posséder un socle commun. Or il ne peut en être ainsi entre humain et Caliban, car ceux-ci ne possèdent pas de corps sensibles, ne perçoivent que des niveaux d’énergie et de subtiles différences d’énergies. Ne reste comme base que le fait d’éprouver des sentiments. Dans le roman, un seul sentiment construit le fil de l’histoire : l’amour de Fanny pour McKie et pour les autres êtres sentients et le non-amour, selon le mot de la Calibane, pouvant l’amener à la mort.
Clins d'œil
Dans ce roman, Frank Herbert mentionne l’organisation R & R[1]. Cette organisation tient un rôle important de l’univers de Et l'homme créa un dieu, puisque le personnage principal de cette autre œuvre de Frank Herbert, Lewis Orne, débute sa participation aux événements relatés en tant qu’agent de cette organisation du Redécouverte et Rééducation.
Place dans le cycle des Saboteurs
Article détaillé : Cycle des Saboteurs.- A Matter of Traces
- The Tactful Saboteur
- L'Étoile et le fouet
- Dosadi
Références
- ↑ « R & R les a réunies à la grande famille co-sentiente » (à propos des Palenkis), p173 de la première traduction française
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