- Jōdō
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Jōdō (杖道) Domaine armé (jō) Pays d’origine Japon Fondateur Musō Gonnosuke Dérive de jō-jutsu Sport olympique non Fédération mondiale www.kendo-fik.org modifier Le jōdō (杖道?, , litt. « voie du bâton ») est un art martial japonais utilisant le jō, un bâton droit de 1 mètre 28 de long et de 2,5 cm de diamètre. Il est issu du jō-jutsu, inventé par Musō Gonnosuke il y a 400 ans.
Sommaire
Historique
Fondation
La fondation du jōdō, sous la forme du Shindo Muso Ryu (école Shindo Muso, d'après le nom de son fondateur), est attribuée à Musō Gonnosuke en 1605.
La légende veut que Muso Gonnosuke Katsukichi se soit rendu à Edo, actuelle Tōkyō, nouvellement érigée en capitale par le shogunat Tokugawa. Il s'y mesura aux nombreuses lames célèbres de la cité et ne fut jamais vaincu. Un jour cependant, il affronta Miyamoto Musashi qui le tint en échec grâce à une technique de parade caractéristique employant les deux sabres en croix ( Nito seiho)[1]. Après cette défaite Gonnosuke sillonna le pays pour y étudier de nombreux styles dans le but de prendre sa revanche sur Musashi.
Il se retira pendant 37 jours dans le sanctuaire de Kanado. Une nuit, un messager divin lui apparut en songe sous la forme d'un enfant qui lui dit : « Trouve le plexus solaire avec un bâton rond. » S'inspirant de ce message céleste, Gonnosuke confectionna une nouvelle arme, c'était un simple bâton mesurant environ 30 cm de plus qu'un sabre moyen. Le jō était né.
Du jō-jutsu au jōdō
Le jō-jutsu fut changé en jōdō (voie du bâton) par Me T. Shimizu peu après la guerre du Pacifique, et fut mis tout d'abord à disposition des forces de police.
Pratique
Le jōdō se pratique à deux. L'un des partenaires manie un sabre en bois (bokken), représentant le sabre long (tachi), l'autre le jō. Les mouvements sont réglés sous la formes de katas. Le jōdō se pratique le plus souvent dans le cadre d'un dojo, plus rarement en plein air. Sa pratique ne nécessite pas de qualités athlétiques particulières. La plupart des clubs acceptent les pratiquants à partir de 14 ou 15 ans, et sans limite d'âge supérieure.
L'intérêt du jōdō réside essentiellement dans l'acquisition de la maîtrise de soi par le contrôle du geste le plus économique, parce que le plus simple, le plus pur, le plus adapté et le plus efficace, pour contrer une agression.
L'apprentissage se fait par l'étude des gestes fondamentaux dans le maniement du bâton, dans le vide tout d'abord (Kihon tandoku) puis face à un partenaire (Kihon sotai). Vient ensuite le travail à deux en opposition, chacun des partenaires jouant à tour de rôle l'agresseur, et l'autre adaptant à l'attaque la réplique codifiée qui convient.
Matériel
La tenue du jōdō est similaire à celle des autres arts martiaux japonais. Elle se compose d'un keikogi (veste et pantalon) en coton bleu, d'un hakama et d'un obi.
L'armement est composé d'un jō, bâton de 1,28m de long et de 2,4cm de diamètre, en bois très résistant, habituellement le chêne blanc du Japon, ou le ramin, et d'un bokken, sabre de bois.
Organisation
En Europe, une fédération s'est crée autour de Pascal Krieger, élève de Maître Nishioka.
Notes et références
- ISBN 0804816840) Oscar Ratti,Adele Westbrook, Secrets of the samurai: a survey of the martial arts of feudal Japan, Tuttle Publishing, 1991, pp. 308-309, 484 p. (
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la fédération internationale de Jōdō
- Site de la discipline associée à la FFJDA/CNK
- Site de la fédération européenne de Jōdō
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