- Jim fergus
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Mille femmes blanches
Mille femmes blanches[1], publié sous le titre original de One Thousand White Women: The Journals of May Dodd, est le premier et principal roman de l'auteur américain Jim Fergus. Sorti en France en avril 2000, il y obtient la même année le prix du premier roman étranger[2].
Sommaire
L'auteur
Jim Fergus est né en 1950 à Chicago. Il se passionne dès l'enfance pour la culture Cheyenne alors qu'il visite l'ouest du pays en voiture avec son père pendant l'été. Ses parents décèdent alors qu'il a 16 ans et il part vivre dans le Colorado ou il poursuit ses études[3]. Il vivra ensuite en Floride où il est professeur de tennis avant de revenir dans le Colorado en 1980. Il s'installe dans la petite ville de Rand, qui compte 13 habitants, pour se consacrer exclusivement à l'écriture. Il publie en tant que journaliste de nombreux articles, essais ou interviews dans la presse magazine et collabore à des journaux. Son premier livre, A Hunter's Road, mémoire de voyage et de sport, paraît en 1992[4].
One Thousand White Women est publié aux États-Unis en 1998. Son second roman La Fille sauvage, paraît en 2004, celui-ci raconte cette fois l'histoire d'une Apache enlevée à sa tribu en 1932.
Un troisième roman est en cours d'écriture[5].
Résumé de l'histoire
Le point de départ de cette œuvre de fiction est une visite de Little Wolf, chef cheyenne, à Washington, D.C. en septembre 1874, au cours de laquelle il demande au président Ulysses S. Grant mille femmes blanches en échange de mille chevaux pour permettre la survie de la tribu et surtout permettre une intégration des descendants dans la civilisation blanche. En réalité, si Little Wolf est effectivement venu à Washington en 1873 (et non 1874)[6], la teneur de ses propos est inconnue.
Dans le roman, la population s'offusque, mais en coulisse, cette idée fait écho et une centaine de femmes (dans leur majorité des femmes emprisonnées ou internées en asiles psychiatriques — en échange de leur liberté — ainsi que quelques femmes très endettées ou sans famille) se portent volontaires dans un programme secret appelé BFI (Brides for Indians) pour vivre pendant deux ans au milieu des « sauvages ».
Le livre est présenté sous forme des carnets intimes d'une de ces femmes, retrouvés dans les archives cheyennes par J. Will Dodd, un des descendants de celle-ci, journaliste indépendant.
Impact du livre
Ce livre dénonce la politique du gouvernement d'alors vis à vis de ceux qu'il considérait comme des « sauvages ». Par le biais des journaux intimes de May Dodd, il présente d'un point de vue féminin le peuple indien, leur naïveté qui les a perdu.
Le livre s'est vendu plus de 250 000 exemplaires aux États-Unis mais c'est en France qu'il a rencontré un grand succès littéraire avec plus de 400 000 exemplaires vendus, il y restera pendant 57 semaines dans la liste des meilleures ventes[4]. Hollywood a acheté les droits et Jim Fergus a écrit plusieurs moutures de scénario[3].
Jim Harrison a salué « ce roman splendide, puissant et exaltant »[7].
Notes et références
- ↑ Jim Fergus, Mille femmes blanches (2000), traduit en français par Jean-Luc Piningre, Collection Pocket, numéro 11 261, 505 pages (éd. 2004) (ISBN 2-2661-1078-0)
- ↑ Lauréats des prix littéraires français décernés en 2000 - La République des Lettres
- ↑ a et b (en) An Interview with Jim Fergus - PanMacmillan.com, 2005
- ↑ a et b (en) Biography - Site officiel
- ↑ Biographie de Jim Fergus - evene.fr
- ↑ (en) Cheyenne Memories of the Custer Fight - Richard G. Hardorff, page 92
- ↑ Mille femmes blanches - Résumé et Commentaires
Catégories : Roman paru en 2000 | Culture amérindienne d'Amérique du Nord
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