Jean-pierre caffet

Jean-Pierre Caffet est un homme politique français, membre du Parti Socialiste, né le 8 novembre 1951.

Titulaire d'un Doctorat en économie et diplômé de l'ENSAE, Jean-Pierre Caffet est fonctionnaire de l'INSEE de profession. Engagé au Parti Socialiste dès le début des années 80, il a notamment travaillé pour le groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale. Il a été membre de plusieurs cabinets ministériels sous le gouvernement Jospin (1977-2002. Il a été élu sénateur de Paris le 26 septembre 2004.

Il est également conseiller de Paris (XVIII° arrondissement) et adjoint au maire de Paris, chargé de l'urbanisme de 2001 à 2008.On lui doit les grands projets d'aménagement de Paris, la reprise par la municipalité d'emprises SNCF permettant une modification notable du paysage urbain, comme par exemple à Tolbiac ou aux Batignolles.

Jean-Pierre Caffet est également à l'initiative du débat sur la densification, ce qui lui a parfois valu d'être caricaturé (notamment par certains élus Verts) comme un partisan du renouveau des « tours » à Paris. Bourreau de travail et inlassable négociateur, que ce soit avec l'opposition municipale ou les associations, Jean-Pierre Caffet est unanimement salué comme un grand professionnel et ses qualités louées jusque dans les rangs de la minorité municipale. Il a laissé à son successeur à l'urbanisme, Anne Hidalgo, des projets déjà bien engagés et sans contentieux.

Adhérent du PS dans le XVIII°, Jean-Pierre Caffet est un pur produit de cette « bande » ayant donné tellement de cadres au PS parisien. C'est dans l'entourage de Lionel Jospin, Daniel Vaillant et Bertrand Delanoë qu'il fait ses classes jusqu'à prendre une place discrète mais incontournable dans l'appareil de la fédération dont il a été longtemps l'officiel « numéro 2 ».

Homme à la libre parole et antithèse du courtisan, fin connaisseur des évolutions sociologiques et économiques, Jean-Pierre Caffet soutiendra régulièrement les différentes options de Bertrand Delanoë : lors de la compétition de 2001 avec Jack Lang, lors de la désignation du candidat PS à la présidentielle de 2008... Cette constance et cette fiabilité lui vaudront de devenir après les municipales de 2008 le président du groupe socialiste au Conseil de Paris, chargé de veiller au grain dans la majorité municipale, mais aussi de mettre les troupes parisiennes en ordre de bataille pour les futures échéances internes au PS (congrès de novembre 2008, présidentielle de 2012).

Lors de la préparation du congrès de Reims (novembre 2008), il se trouve inévitablement dans le think tank et le cercle dirigeant de l'équipe de la "motion A". Il est l'une des principales plumes, notamment sur les questions économiques, de la contribution, puis de la motion Delanoe.

Lien externe

• Sa fiche sur le site du Sénat

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