- Institut de recherche des medias du Moyen-Orient
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Institut de recherche des médias du Moyen-Orient
L'Institut de recherche des medias du Moyen-Orient – en anglais Middle East Media Research Institute, acronyme MEMRI et en hébreu המכון לחקר התקשורת המזרח התיכון, acronyme ממר"י – est une association à but non lucratif créée en février 1998 par Yigal Carmon, ancien officier des services de renseignements israéliens et le professeur Meyrav Wurmser. Elle est spécialisée dans les questions du Moyen-Orient.
Sommaire
Objectifs
- Le MEMRI veut apporter des éléments d'information au débat sur la politique américaine au Proche et au Moyen-Orient.
- Le MEMRI TV Monitor Project a pour objectif la surveillance des principales chaînes de télévision arabes et iraniennes et le sous-titrage de sujets qui y sont diffusés, que le MEMRI propose ensuite aux chaînes occidentales. Mais elle ne fournit aucun média provenant d'une chaîne israélienne.
Cette organisation attire davantage l'attention du monde de la presse depuis les attentats du 11 septembre 2001.
Localisation
L'association a son siège social à Washington[1] et des bureaux à Berlin[1], Londres[1], Tokyo et Jérusalem[1].
Financement
Le Memri n'accepte le financement d'aucun gouvernement.[2] Elle fonctionne grâce au financement du contribuable américain en tant qu'organisation "indépendante, non-partisane, non-lucrative", elle possède un statut de non imposable selon la loi américaine[1]. Le Memri est financé par 250 donateurs, et quelques fondations. L'inscription aux informations est gratuite, moyennant une inscription en ligne.
Controverses
Mohammed El Oifi, universitaire spécialiste des médias arabes et collaborateur du Monde diplomatique parle de « désinformation à l’israélienne » à propos du MEMRI[3]. À plusieurs reprises, des auteurs arabes ou quelquefois européens ont présenté le Memri comme une arme de propagande au service du gouvernement israélien, du Likoud et de leurs groupes de pression. Brian Whitaker, un journaliste du Guardian, l'accuse de montrer une vision mineure dans le monde arabe comme une vision très répandue et de ne pas être neutre. Vincent Cannistraro, un ancien de la CIA accuse le Memri d'être sélectif et d'agir comme une propagande pour le point de vue politique du Likoud. William Rugh ancien ambassadeur des États-Unis au Yémen et aux Émirats Arabes Unis dit qu'elle ne présente pas le point de vue arabe. Pour lui, ses propriétaires sont des pro-israéliens et des anti-arabes qui veulent montrer que les Arabes haïssent les Juifs et l'Occident, qu'ils incitent à la violence et refusent à une solution pacifiste du problème palestinien[4].
Références
- ↑ a , b , c , d et e Selective Memri
- ↑ Thanks for the MEMRI (.org) Jay Nordlinger, National Review, September 13 2004, accessed July 23 2006
- ↑ Mohammed El Oifi, « Désinformation à l’israélienne », dans Le Monde diplomatique, septembre 2005. [lire en ligne]
- ↑ Language matters | World dispatch | Guardian Unlimited
Liens externes
- Site officiel du MEMRI
- (en) MEMRI TV
- Brian Whitaker, « Selective Memri », The Guardian, 12 août 2002 [(en) lire en ligne] – Vision critique du MEMRI, accompagnée de la réponse de celui-ci
- Nathalie Szerman, "Qui a peur du MEMRI ?", Jérusalem Post (édition française), 10 février 2009, [lire en ligne] – Article d'information sur le mode de fonctionnement, l'action et les objectifs du MEMRI.
- Mohammed El Oifi, « Désinformation à l’israélienne : traduction ou trahison ? », Le Monde diplomatique, septembre 2005, [lire en ligne] – Autre vision critique
- (en) Middle East Media Research Institute – Article de Sourcewatch qui se penche notamment sur la fiabilité et la véracité des informations données par le MEMRI
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