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Insectarium de Montréal
La galerie des expositions temporaires de l'InsectariumInformations géographiques Pays Canada Province Québec Ville Montréal Adresse 4581, rue Sherbrooke Est. Coordonnées Informations générales Date d’inauguration 7 février 1990 Informations visiteurs Nb. de visiteurs/an 350 000[1] Site web Site officiel modifier L'Insectarium de Montréal est un musée éducatif, culturel et scientifique de Montréal, au Québec ayant pour objectif de sensibiliser la population au monde des insectes. C'est le plus grand insectarium en Amérique et l'un des plus importants au monde, accueillant annuellement près de 400 000 visiteurs.
Sommaire
Historique
Les débuts
Les prémices de la création du musée remonte à 1986 lorsque l'entomologiste Georges Brossard rencontre Jean Drapeau, le maire de Montréal à l'époque, pour le convaincre de l'idée de créer un insectarium à Montréal[2]. Le maire Drapeau présente alors Brossard au directeur du Jardin botanique de Montréal, Pierre Bourque, et une première exposition, « Les plus beaux insectes du monde », est tenue sur le site du jardin où l'on présente des spécimens d'insectes provenant de la collection de Brossard[3]. Cette première exposition est un succès et attire plus de 75 000 visiteurs.
La ville est alors convaincue du potentiel du projet et lui cède un terrain situé près du jardin botanique afin de construire le nouvel insectarium[2]. En plus du terrain, la ville met à la dispositions de Brossard les ressources techniques et matérielles nécessaires pour la planification du projet et pour effectuer les démarches de financement auprès des gouvernements[2].
En 1987, Brossard lègue à la ville de Montréal sa collection de plus de 250 000 insectes provenant de plus d'une centaine de pays[4]. Brossard à aussi l'idée d'organiser une campagne de souscription auprès du public qui recueille 5 millions de dollars répondant ainsi à l'objectif que c'était donné l'entomologiste « que l'insectarium soit aussi financé par Monsieur tout-le-monde »[2].
Ce n'est cependant qu'en 1989, lors d'un voyage au Japon effectué en compagnie de Brossard, que des représentants gouvernementaux seront convaincus par le projet lors d'une visite des insectariums d'Hiroshima et de Tama[5]. En 1989, l'insectarium, encore embryonnaire, reçoit un second legs majeur, la collection de plus 100 000 insectes du frère Firmin Laliberté permettant de constituer le noyau de la collection scientifique de l'organisme[4].
Finalement l'insectarium est ouvert officiellement le 7 février 1990 par le maire de Montréal Jean Doré[5]. Lors des journées portes ouvertes qui suivent son ouverture, le musée accueille plus de vingt milles visiteurs[5]. Les premières années de l'institution sont critiques car elle doit faire en sorte de rendre populaire la thématique des insectes auprès des visiteurs[5]. L'importante collection de l'organisme ainsi que la mise en place d'événements annuels tels que « Croque-insectes » en 1993, « Monarques sans frontière » en 1994, « Papillons en liberté » en 1998 ainsi que la série télévisée « Insectia » permettront a l'Insectarium de rencontrer cet objectif[5],[3]. Les années 1990-2000 voit aussi l'organisme se doter d'une voilière extérieure, enrichir sa collection d'insectes et améliorer l'exposition permanente grâce à un « circuit entomo-culturel »[5].
Projet de rénovation majeur en 2009-2015
En 2009, l'Insectarium entreprend un important projet de mise à niveau de ses installations et de son exposition permanente[6]. La première étape des travaux, réalisée lors de l'été 2009, a consisté à réaménager l'aire de jeu extérieur[6]. Dans un deuxième temps, en janvier 2011, c'est l'exposition permanente qui est renouvelée en utilisant des techniques muséologiques modernes tels que le multimédia et les écrans tactiles[6],[7]. Ces travaux nécessitent cependant la fermeture temporaire de l'Insectarium pendant six mois[7],[8].
La réouverture de l'institution à lieu en juillet 2011 et les visiteurs peuvent y découvrir la nouvelle exposition permanente intitulée « Nous, les insectes... »[7]. L'Insectarium profite aussi de cette pause pour accroître sa collection de spécimens vivants et d'insectes rares. Le coût de l'ensemble des travaux et des nouvelles acquisitions est estimé à 1 2 million de dollars[7],[8]. La nouvelle exposition permanente permet aux visiteurs de voir plus de 2 000 espèces d'insectes différents et met l'accent sur une nouvelle approche qui cherche avant tout à « décrire plus que séduire » et dont le public cible est les jeunes de neuf à douze ans[8]. Les thèmes abordés par la nouvelle exposition vont de l'alimentation des insectes à leur reproduction en passant par les mécanismes d'autodéfense[8]. L'Insectarium expose encore des spécimens vivants qu'auparavant, mais une large part de la nouvelle exposition présente des insectes naturalisés.
Projets futurs
L'insectarium prévoit effectué des travaux majeurs en 2014-2015, particulièrement le « projet Métamorphoses », dont les coûts sont estimés à 17 millions de dollars[8],[1]. Ce projet doit aussi permettre à l'insectarium de résoudre ses problèmes d'espaces en se dotant d'une serre permanente, adjacente au bâtiment principal, où les visiteurs seraient en contact avec des spécimens vivants[1].
Recherche et vulgarisation scientifique
En mai 2001, l'Insectarium et plusieurs partenaires mettent en service le site web la « Toile des insectes du Québec» qui permet aux internautes d'avoir accès à des références en entomologie[3],[9].
Notes et références
- Stéphanie Morin, « Insectarium: la chenille est devenue papillon », dans La Presse, 23 juillet 2011 (ISSN 0317-9249) [texte intégral (page consultée le 12 août 2011)]
- Georges Brossard - Un notaire de passion ». Consulté le 5 août 2011. Ville de Montréal, «
- L'insectarium au fil du temps ». Consulté le 9 août 2011. [PDF]Ville de Montréal, «
- L’Insectarium: un musée engagé ». Consulté le 9 août 2011. [PDF]Insectarium de Montréal, «
- Historique de l'Insectarium ». Consulté le 9 août 2011. Ville de Montréal, «
- Stéphanie Morin, « L'Insectarium sort de son cocon », dans La Presse, 3 février 2010 (ISSN 0317-9249) [texte intégral (page consultée le 12 août 2011)]
- Jeanne Corriveau, « L'Insectarium fermera ses portes pendant six mois », dans Le Devoir, 23 décembre 2010 (ISSN 0319-0722) [texte intégral (page consultée le 11 août 2011)]
- Jérome Delgado, « Réouverture de l'Insectarium de Montréal - Une exposition qui fera mouche », dans Le Devoir, 22 juillet 2011 (ISSN 0319-0722) [texte intégral (page consultée le 11 août 2011)]
- La toile des insectes du Québec - Partenaires et crédits » sur La toile des insectes du Québec. Consulté le 9 août 2011. Ville de Montréal, «
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Site officiel
- (fr) Georges Brossard
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