- Hyperviseur
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En informatique, un hyperviseur est une plate-forme de virtualisation qui permet à plusieurs systèmes d'exploitation de travailler sur une machine physique en même temps.
Sommaire
Types d'hyperviseurs
Les hyperviseurs sont classés actuellement en deux catégories[1]:
Type 1 : natif
Un hyperviseur de Type 1, ou natif, voire "bare metal" (littéralement "métal nu"), est un logiciel qui s'exécute directement sur une plateforme matérielle ; cette plateforme est alors considérée comme outil de contrôle de système d'exploitation. Un système d'exploitation secondaire peut, de ce fait, être exécuté au-dessus du matériel. L'hyperviseur type 1 est un noyau hôte allégé et optimisé pour ne faire tourner initialement que des noyaux de Systèmes d'Exploitation invités adaptés et optimisés à cette architecture spécifique, ces systèmes invités ayant "conscience" d'être virtualisés. Sur des processeurs ayant les instructions de virtualisation matérielle (AMD-V et Intel-VT), le Système d'Exploitation invité n'a plus besoin d'être modifié pour pouvoir être exécuté dans un hyperviseur de type 1. Un hyperviseur de type 1 classique est CP/CMS, développé par IBM dans les années 60 et ancêtre de z/VM. Des exemples d'hyperviseurs plus récents sont Xen, Oracle VM, ESX Server de VMware, TRANGO, l'hyperviseur LPAR de IBM (PR/SM), Hyper-V de Microsoft, Polyxene de Bertin, l'hyperviseur Logical Domains de SUN (sorti en 2005), Proxmox... Une légère variation consiste à intégrer l'hyperviseur dans le micrologiciel (firmware) de la plateforme. C'est ce qui a été fait dans le cas de l'hyperviseur Virtage d'Hitachi. Les machines virtuelles de noyau, qui transforment un noyau Linux complet en hyperviseur, sont également considérées comme hyperviseurs de type 1.
Type 2
Un hyperviseur de Type 2 est un logiciel qui s'exécute à l'intérieur d'un autre système d'exploitation. Un système d'exploitation invité s'exécutera donc en troisième niveau au-dessus du matériel. Les Systèmes d'Exploitation invités n'ayant pas conscience d'être virtualisés, il n'a pas besoin d'être adapté. Quelques exemples de tels hyperviseurs sont VMware Server (anciennement connu sous le nom gsx), VMware Workstation, VMware Fusion, l'hyperviseur open source QEMU, Microsoft Virtual PC et les produits Microsoft VirtualServer, VirtualBox d'Oracle, de même que Parallels Workstation de SWsoft et Parallels Desktop.
Le terme hyperviseur prend sa source dans la réimplementation par IBM de CP-67 pour le système d'exploitation System/370 sorti en 1972 sous le nom VM/370. Le terme appel hyperviseur ou hypervisor call, ou hypercall, fait référence à l'interface de paravirtualisation, par laquelle un système d'exploitation "invité" accède directement à des services à travers le logiciel de contrôle de niveau élevé – (Le terme "superviseur" fait référence au Noyau du système d'exploitation qui sur les mainframes IBM s'exécute en mode Superviseur.)
Voir aussi
Notes et références
- publib.boulder.ibm.com – description de concepts de base IBM Systems Virtualization, IBM Corporation, Version 2 Release 1 (2005), disponible en ligne à
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