- Hubert Bassot
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Hubert Bassot Parlementaire français Date de naissance 17 mai 1932 Date de décès 13 décembre 1995 (à 63 ans) Mandat Député
1978-1981
puis 1993-1995Circonscription Orne (3e) Groupe parlementaire UDF Ve République modifier Hubert Bassot, né le 17 mai 1932 à Paris, mort le 13 décembre 1995 à Briouze, est un homme politique français.
Économiste partisan de l'Algérie française, il dirige L'Esprit public, revue antigaulliste et pro-OAS et participe à la création du Rassemblement pour l'Esprit public. Il soutient alors, en 1965, Jean-Louis Tixier-Vignancour puis de Jean Lecanuet[1].
Militant aux Républicains indépendants à partir de 1967, il gère le financement des meetings du candidat Valéry Giscard d'Estaing en 1974, et met en place son service d'ordre avec Alain Madelin, en embauchant des membres des syndicats étudiants nationalistes d'Occident et Ordre nouveau, pour lequel il aurait également facilité un financement par le CNPF[2].
Le nouveau président élu, il devient conseiller auprès du président Valéry Giscard d'Estaing, chargé notamment des voyages présidentiels, et s'inscrit au Parti républicain en 1977[1].
Maire de Tinchebray depuis 1977 et conseiller général, il est élu en 1978 député de l'Orne. Battu en 1981 par le maire socialiste de Flers, Michel Lambert. En 1993, il récupère son siège contre le maire radical d'Argentan, François Doubin, et le RPR Amaury de Saint-Quentin, chargé de mission au cabinet du Premier ministre Édouard Balladur parachuté[3] et prend parti en 1995 en faveur de la candidature d'Édouard Balladur pour lequel il organise plusieurs meetings.
Peu après, il meurt dans un accident de la route en même temps que son attachée parlementaire. Il est remplacé par son suppléant, Jean-Luc Gouyon. Mais celui-ci, condamné le 8 novembre précédent à une suspension de cinq ans de ses droits civiques et civils pour exhibitionnisme et usurpation d’identité[4], est déchu le 6 février 1996 par le Conseil constitutionnel en février entrainant l'organisation d'une législative partielle[5] qui voit sa femme Sylvia Bassot, lui succéder après avoir été élue au conseil général en janvier.
Ouvrages
- Les Silencieux (1958)
- Du Chef de l'État (essai, 1978)
- Le 13 octobre 2017, (roman, 1989)
- Courage, perdons ! (roman, 1993)
- Du nouveau à l'Est ? Niet (1993)
- Ariane de Tinchebray (1995)
Il est également l'éditeur de Histoire de la collaboration de Saint-Paulien (Paris, L'Esprit nouveau, 1964).
Notes et références
- Ces anciens fachos qui nous gouvernent », REFLEX numéro 39, juin 1993 «
- Mathieu Delahousse et Anne Jouan, « UIMM : des fonds au service de l'extrême droite étudiante », Le Figaro, 4 mars 2008
- Bernard Dolez et Michel Hastings, Le parachutage politique, L'Harmattan, 2003, p. 68
- Décès accidentel d’Hubert Bassot », L'Humanité, 15 décembre 1995 «
- Téléphone rouge », Le Nouvel Observateur no1632, semaine du 15 février 1996 «
Catégories :- Personnalité de l'Union pour la démocratie française
- Personnalité du Parti républicain (France)
- Ancien député de l'Orne
- Ancien conseiller général de l'Orne
- Écrivain français du XXe siècle
- Naissance en 1932
- Naissance à Paris
- Décès en 1995
- Mort dans un accident de la route
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