Guillemot de brünnich

Guillemot de brünnich

Guillemot de Brünnich

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Guillemot de Brünnich
Guillemot de Brünnich (Uria lomvia)
Guillemot de Brünnich (Uria lomvia)
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Charadriiformes
Famille Alcidae
Genre Uria
Nom binominal
Uria lomvia
(Linnaeus, 1758)
Statut de conservation IUCN :

LC  : Préoccupation mineure
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'IUCN.

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Le guillemot de Brünnich ou marmette de Brünnich[1] niche sur les côtes et les îles du haut arctique européen, américain et asiatique. C'est l'un de oiseaux les plus courants de cette région.

Sommaire

Description

Morphologie

Ils mesurent 40 à 44 cm de long pour une envergure de 64 à 75 cm. Ils pèsent en général entre 1 et 1,5 kg. Les adultes sont noirs sur la tête, la nuque, l'arrière et le derrière et blancs sur le devant. Le bec est long et pointu. Le bas de la tête devient blanc en hiver.

Les juvéniles ne sont pas capables de voler avant 1 mois et demi, les adultes ne peuvent voler durant leur mue.

Comportement

Ils nichent en grande colonie sur les falaises à partir de à la mi-mai et pondent leur unique œuf directement sur le rebord d'une falaise à partir de la mi-juin. L'éclosion se produit un mois plus tard et les poussins sont nourris au nid jusqu'à ce qu'ils prennent leur envol, de la mi-août à la fin août. Tous les poussins ont quitté la colonie au début de septembre. En hiver, ils migrent vers les parties nord de l'Atlantique et du Pacifique pour arriver dans des eaux non prises par les glaces. Les femelles migrent habituellement les premières, suivies des mâles et des poussins quelques jours plus tard. Les mâles nourrissent les petits. Ils voyagent en nageant étant incapable de voler, adultes et juvéniles, durant cette période de leur vie pour des raisons différentes.

Alimentation

La principale source de nourriture de la marmette de Brünnich est la morue polaire, mais elle mange aussi d'autres poissons et des crustacés pélagiques (en particulier des mysidacés et des amphipodes). Après la débâcle de l'avant-côte, les marmettes de Brünnich peuvent voyager pendant 2 heures pour se nourrir parmi les plaques de glace dans les eaux libres.

Chorologie

Répartition

On estime la population du Canada à 3,5 millions d'oiseaux et la majorité d'entre eux qui se reproduit se concentre en 9 colonies installées dans l'Arctique canadien de l'Est. On en trouve aussi en plus petits nombres sur les côtes du Labrador et de Terre-Neuve et au cap Parry, la seule colonie établie dans l'Arctique de l'Ouest.

Environ 11 % (160 000 couples) de la population canadienne de marmette de Brünnich nichent à la pointe Cambridge à l'extrémité sud de l'île Coburg. Des recensements récents (1993) aux lieux d'étude de la marmette laissent penser que cette espèce a maintenu des populations reproductrices stables depuis que l'on a commencé les recensements, il y a près de 15 ans.

Menaces

En Amérique du Nord, ils sont menacés par les humains qui chassent des oiseaux adultes, les pêchent par inadvertance, récoltent de leurs œufs et sont responsables de la pollution pétrolière. Les principaux prédateurs des poussins et des œufs sont les goélands bourgmestres. La plus grosse mortalité chez les poussins a lieu lors du premier saut : un petit nombre de poussins heurtent alors la paroi rocheuse des falaises lors de leur descente à l'eau, alors que d'autres ne parviennent pas à retrouver leurs parents sur l'eau.

L'association étroite de l'espèce avec la mer, notamment pour se nourrir et pendant leur migration à la nage, en fait une espèce très vulnérable à la contamination marine par le pétrole. Tout projet pétrolier sur leur parcourt menace les guillemots de Brünnich.

Systématique

Leur nom vernaculaire est un hommage au zoologue danois Morten Thrane Brünnich.

Voir aussi

Source

Liens externes

Références taxonomiques

Notes

  1. Principales espèces d'oiseaux, Environnement Canada
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