12 Angry Men

12 Hommes en colère
Titre original	12 Angry men
Réalisation	Sidney Lumet
Acteurs principaux	Henry Fonda (VF : René Arrieu) Lee J. Cobb Ed Begley Jack Warden Martin Balsam Jack Klugman John Fiedler E.G. Marshall Ed Binns Joseph Sweeney George Voskovec Robert Webber John Savoca
Scénario	Reginald Rose
Musique	Kenyon Hopkins
Décors	Robert Markell
Photographie	Boris Kaufman
Montage	Carl Lerner
Production	Henry Fonda
Société de production	Orion-Nova Productions
Société de distribution	United Artists
Durée	95 minutes (1 h 35)
Sortie	13 avril 1957
Langue(s) originale(s)	Anglais
Pays d’origine	États-Unis

Douze Hommes en colère (12 Angry Men) est un film dramatique américain réalisé par Sidney Lumet et sorti en 1957.

Sommaire 1 Synopsis 2 À propos du film 3 Anecdotes 4 Remake 5 Distinctions 5.1 Récompenses 5.2 Nominations 6 Notes et références 7 Liens externes

Synopsis

Le film entier (ou presque) se déroule dans la chambre de délibération du tribunal, le jour le plus chaud de l’année. Un jury composé de douze hommes doit statuer sur le sort d’un adolescent accusé d’avoir poignardé son père et que tout accuse. Onze des jurés le déclarent coupable, mais le juré numéro 8 (Henry Fonda) un architecte, précise qu’il a des doutes sur l’innocence ou la culpabilité de l’accusé et le déclare non-coupable. Il décide pour cela de trouver des arguments de poids (pour faire face à ceux de ses adversaires) et de mettre tout en œuvre pour les persuader qu’ils ont tort. Suite à cela, un second vote est déclaré au cours duquel l’architecte ne participe pas. Mais, à la surprise générale, un deuxième juré, le numéro 9, un retraité (Joseph Sweeney) vote lui aussi non coupable car il a trouvé que le comportement de l’architecte était courageux. S’ensuit alors une série de démonstrations visant à prouver que l’accusé a tué, mais, qui à chaque fois seront déboutées. Le juré numéro 5 (Jack Klugman), un chômeur, s’abstient, dans un premier temps, de participer. Mais, il change son vote en non coupable car le milieu où vit l’accusé lui rappelle un peu le quartier où il habitait lorsqu’il était petit. Bientôt, le juré numéro 11 (George Voskovec), un fabricant de montres et d’horloges originaire d’Europe de l’Est, change lui aussi d’avis, parce qu’il est victime du racisme de deux autres jurés. Plusieurs votes vont être réclamés. Lors de la pause, l’architecte se rend aux sanitaires et a deux entretiens : Le premier avec le juré numéro 7 (Jack Warden), un représentant de commerce qui n’a qu’une idée en tête : expédier cette affaire au plus vite pour se rendre à un championnat de base-ball. Le second avec un peintre en bâtiment, qui s’avère être le juré numéro 6 (Edward Binns) et qui, même si il ne suppose pas, tente de se mettre à la place de l’accusé. Au cours d’un nouveau vote, le juré numéro 2, un employé de banque (John Fiedler) et le juré numéro 6 changent leurs votes en non coupable. A partir de cet instant, la moitié du jury vote non coupable et l’autre moitié vote coupable . Un orage se met bientôt à tomber et le juré numéro 1 (Martin Balsam) qui est entraîneur de football assistant dans un lycée confie un de ses souvenirs à l’architecte. Le juré numéro 7, quant à lui, devient fatigué par cet interminable débat et décide de voter non coupable mais le juré numéro 11 l’oblige à se justifier. Le juré numéro 12 (Robert Webber) , un concepteur de publicité, vote lui aussi non coupable, bientôt suivi par le juré numéro 1. Mais le juré numéro 10 (Ed Begley), un garagiste, s’en prend aux autres parce qu’il considère, l’enfant, d’origine étrangère, comme mécréant. Pendant son discours, personne ne l’écoute, excepté le juré numéro 4 (E. G. Marshall), un banquier. Après sa tirade, le juré numéro 10 ne prononcera plus un mot, croyant l’accusé innocent, et ayant voté coupable par racisme. Suite à cela, le juré numéro 12 vote coupable, mais il rechange d’avis après une intervention du juré numéro 9 qui fera également changer d’avis le juré numéro 4. Seul le juré numéro 3 (Lee J. Cobb) un patron d’entreprise capitaliste, pense encore l’accusé coupable, mais s’aperçoit que le manque d’amour peut conduire à la délinquance et vote lui aussi non coupable. Alors que le juré se disperse, l’architecte et le retraité échangent leurs noms.

La culpabilité de l'accusé demeure jusqu'au bout un mystère - les jurés décident simplement qu'ils ont des doutes valables.

À propos du film

• Le film est l'adaptation d'un téléfilm de 1954. Sur les 12 jurés d'origine, 2 figurent également dans le film : Joseph Sweeney et George Voskovec.
• Il a lui-même fait l'objet d'une adaptation théatrale, jouée pour la première fois en France en 1958 au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse dans une mise en scène de Lars Schmidt (différente de la pièce dont le film est tiré, voir Douze Hommes en colère).
• Au fur et à mesure du tournage, le réalisateur Sidney Lumet utilisa des lentilles de focale croissante, de sorte que les décors semblent se rapprocher des protagonistes, accroissant le sentiment d'étouffement.
• Dans un épisode de Bob l'éponge, Mini Carlo, Bob fait un clin d'œil à ce film en répondant à la question "Citez un film en 4 lettres" par "Douze méduses en colère".

Anecdotes

• Il est classé septième dans le classement des meilleurs films de tous les temps sur le site de référence IMDB avec une note de 8,8/10.

• Le seul acteur de ce film à être encore en vie est Jack Klugman

Remake

• 2007 : 12 razgnevannih muzhschin. Distribué par Carlotta Films^[1], avec Nikita Mikhalkov.

Distinctions

Récompenses

• 1957 : Ours d'or au Festival International du film de Berlin
• 1957 : Mention spéciale au Festival International du Film de Locarno
• 1958 : BAFTA du meilleur acteur étranger pour Henry Fonda

Nominations

• 1958 : Nomination à l'Oscar du meilleur film
• 1958 : Nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur pour Sidney Lumet
• 1958 : Nomination à l'Oscar du meilleur scénario adapté pour Reginald Rose
• 1958 : Nomination au BAFTA du meilleur film

Notes et références

Liens externes

• (fr+en) Douze Hommes en colère sur l’Internet Movie Database
• Critiques du film sur CNBDI.fr

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