- 1250 Rene-Levesque
-
1250 René-Lévesque
1250 René-Lévesque Usage(s) Bureaux Localisation 1250 René-Lévesque
Montréal
CanadaDates 1992 Statut Construit Hauteur Hauteur de l'antenne 230,4m Hauteur du toit 199 m Détails techniques Nombre d'étages 47 Superficie 95,237 m² Nombre d'ascenseurs 28 Compagnies Architecte(s) Kohn Pedersen Fox Associates Le 1250 René-Lévesque, aussi appelé la tour IBM, est le deuxième plus haut gratte-ciel de Montréal. Il mesure 199 mètres et avec son antenne, il atteint 230,4 m. Il possède 47 étages et fut construit entre 1988 et 1992 par la firme d'architectes Kohn Pedersen Fox Associates (KPF). Cet édifice, doté d'un design architectural « new-yorkais », abrite des bureaux de grandes compagnies telles que IBM, Heenan Blaikie, Air liquide, Microsoft, Deutsche Bank, etc. Un centre de restauration express ainsi que des salles de conférence luxueuses en font également partie.
Le 1250 René-Lévesque, qui porte le nom de son adresse (1250 boulevard René-Lévesque Ouest, près du métro Bonaventure) dans le quartier Ville-Marie, est jugé par certains comme le plus beau gratte-ciel de Montréal. Il est présentement géré par Oxford Properties et est toujours partiellement occupé par IBM.
Architecture
L'architecture du 1250 René-Lévesque est inspiré d'un autre gratte-ciel de Kohn Pederson Fox, le Westendtower, à Frankfurt, Allemagne. Son architecture est en grande partie dicté par la position de la bâtisse, situé sur le flanc Ouest du centre-ville. Sa structure formant une «frontière» entre les secteurs commerciaux et résidentiels de la périphérie. Comme son homologue de Frankfurt, l'emphase a été mis sur les façades Est et Ouest qui ont des apparences complémentaire à l'espace urbain auquel elles font face.
Le style moderne de la façade Ouest, face au secteur résidentiel, est composé d'un mur de granite couvert de fenêtres carrées sur fonds irréguliers créent l'apparence de dalles superposées. À l'opposé, le style postmoderniste de la façade Est, face au secteur commercial, est dominée par un mur-rideau extrêmement courbé, ce qui crée un effet de suspension qui met l'emphase sur l'impression de légèreté de la structure. Le mur Nord rapetisse dans en une série de motifs permettant à l'édifice de garder son échelle humain au niveau de la rue.
Le centre-ville de Montréal s'étend aujourd'hui au-delà de la «limite» créée par l'édifice, notamment avec les deux tours (plus petites) de la Cité du commerce électronique, construites au 1350 et 1360 du boulevard et créant un «effet escalier» dans le panorama urbain.
Voir aussi
Liens externes
- Portail de Montréal
- Portail du Québec
- Portail du Canada
- Portail des gratte-ciel
- Portail du bâtiment et des travaux publics
Catégories : Postmodernisme (architecture) | Gratte-ciel de Montréal
Wikimedia Foundation. 2010.