- Georges Villiers
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Georges Villiers (15 juin 1899 - 13 avril 1982) fut un dirigeant d'entreprise, homme politique et un syndicaliste français.
Avant-guerre de 1939-1945, dirigeant d'une entreprise de métallurgie, il fut le Président de la Métallurgie du Rhône. En 1938, il fonde ainsi l'Association métallurgique de prévoyance (AMP) qui deviendra le Groupe APICIL. En 1940, il fut le créateur de l'École de la rue Dedieu à Villeurbanne, qui deviendra l’IUT B Génie Mécanique, Génie Electrique, Technique de Commercialisation.
En mai 1941, Georges Villiers, membre de la Délégation spéciale de la municipalité de Lyon, alors en zone libre, se rend à Vichy pour défendre l'indépendance de la ville. Il obtient de Darlan le maintien d'un conseil municipal à Lyon et ce dernier lui propose même le fauteuil de maire. Après avoir consulté Édouard Herriot, Georges Villiers accepte cette responsabilité et devient maire de Lyon[1].
En 1943, après la disparition de la zone libre, Vichy procède à une épuration du Conseil municipal de Lyon. 18 révocations sont prononcées, dont celles de Georges Villiers, soupçonné à juste titre d'aider la Résistance. Plus tard il est arrêté et déporté au camp de concentration de Dachau.
En janvier 1946, il devient président du nouveau Conseil national du patronat français (CNPF) qui remplace l'ancienne Confédération générale de la production française (CGPF). Ancien déporté, il est alors le mieux placé pour rapprocher le patronat français du Général de Gaulle qui aurait accueilli les délégués patronaux en leur disant : « Je n'ai vu aucun de vous à Londres, Messieurs. Ma foi, après tout, vous n'êtes pas en prison. » [2]. Il restera à la tête de cette organisation jusqu'en 1966.
Notes et références
- Le renouvellement des élites municipales à Lyon : 1935-1953
- Science & Vie économie, n° 18 de juin 1986
Catégories :- Naissance en 1899
- Décès en 1982
- Personnalité des organisations patronales
- Maire de Lyon
- Déporté-résistant
- Résistant français
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