- Gardien de la jurisprudence
-
Rahbar
Iran
Cet article fait partie de la série sur la
politique de l'Iran,
sous-série sur la politique.Voir aussi:
- Système judiciaire iranien
- Histoire de l'Iran
- Politique des autres pays
Portail politique - Portail national Le Rahbar-e enqelāb (رهبر انقلاﺏ, en français « Guide de la révolution ») est le plus haut responsable politique et religieux en Iran. Il est aussi appelé Valiye faqih (ولی فقیه, en français « Gardien de la jurisprudence »), une dénomination dérivée du concept de velāyat-e faqih qui consacre la prédominance du religieux sur la politique. Ce poste a été créé par la Constitution de 1979, et il représente la plus haute autorité politique et religieuse du pays. L'expression « Guide suprême » (en persan : رهبر معظم, Rahbare moazzam) est utilisée en signe de respect mais ne figure pas dans la Constitution.
Il est désigné par l'Assemblée des experts pour une durée indéterminée, potentiellement à vie. Il est égal aux autres citoyens devant la loi. Il peut être l'objet d'une procédure de destitution par l'Assemblée des experts, si celle-ci estime qu'il n'est plus apte à remplir ses fonctions. Dans ce cas et en attendant la présentation d'un nouveau guide par l'Assemblée des experts, un conseil composé du président de la République, du chef du pouvoir judiciaire et d'un des jurisconsultes religieux du Conseil des gardiens, assume provisoirement toutes les attributions du Guide.
Sommaire
Ses attributions
- Il détermine la direction politique générale du pays après consultation du Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime.
- Il arbitre les conflits entre pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.
- Il supervise l'exécution des politiques du régime.
- Il peut décider du référendum, obligatoire pour toute révision constitutionnelle, facultatif pour toute législation importante - économique, politique ou culturelle.
- Il est également le chef des armées ; c'est à lui que revient la responsabilité de déclarer la guerre ou la paix.
- Il nomme, révoque ou accepte :
- le chef du conseil des gardiens,
- le directeur de la radio et de la télévision de la République islamique d'Iran,
- les commandants des forces armées,
- la plus haute autorité du pouvoir judiciaire, lequel nomme à son tour le procureur général et le chef de la Cour suprême.
- les membres du Conseil des gardiens de la constitution, organe de contrôle législatif.
- les commandants en chef du corps des Gardiens de la révolution islamique
- Il résout les problèmes entre les trois branches des forces armées.
- Il résout les problèmes qui ne peuvent pas l'être par les voies habituelles,
- Il signe les décrets formalisant l'élection du président de la République d'Iran.
- Il peut démettre le président de la République de ses fonctions, après que la Cour suprême a reconnu ce dernier responsable de violation de ses devoirs constitutionnels, ou après un vote du Parlement témoignant de son incapacité sur la base du principe 89 de la Constitution.
- Il peut pardonner ou réduire les peines des condamnés, dans le cadre de la loi islamique ou sur recommandation du chef du pouvoir judiciaire.
Le schéma suivant montre l'organisation des institutions de la République islamique d'Iran :
Titulaires du poste
Ce tableau recense les Guides de la Révolution islamique depuis l'avènement de la République islamique d'Iran en 1979.
Nom Investiture Fin du mandat Rouhollah Khomeini 1979 1989 Ali Khamenei 1989 - Notes et références
Annexes
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