- Gabriel Okara
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Gabriel Okara Nom de naissance Gabriel Imomotimi Gbaingbain Okara Activités Écrivain Naissance 24 avril 1921 Genres Roman
PoèmeDistinctions Commonwealth Poetry Prize (1979)
...Gabriel Okara est un écrivain nigérian né le 24 avril 1921[1] à Bomoundi, État de Bayelsa.
Bibliographie
Gabriel Okara est à la fois poète et romancier. Son roman La Voix a été publié par Heinemann dans la série des Écrivains africains et il a été salué comme une des œuvres de fiction la plus mémorable d'un écrivain africain[réf. nécessaire]. Son personnage Okolo, comme chez de nombreux africains postcoloniaux, est poursuivi par la société et hanté par ses propres idéaux.
Okara a également écrit beaucoup de poèmes, dont Le Piano et la Batterie est le plus célèbre. On pourrait le décrire comme un écrivain extrêmement original qui a été peu influencé par d'autres poètes. Notablement, La Voix est réputée pour se détacher du genre séminal qui s'est développé chez des contemporains tels que Cyprian Ekwensi (dans Les Gens de la ville et Jagua Nana) ou T. M. Aluko (dans Un homme et une épouse). Or Danthorne a été la première personne à classer Okara avec l'école plus ancienne d'Amos Tutuola.
En 1979, Okara a gagné le Commonwealth Poetry Prize.
Il a eu beaucoup de succès en capturant les esprits, les vues et les sons de l'Afrique. Ses poèmes démontrent une grande sensibilité, des jugements perceptifs et une énergie énorme. Ils révèlent aussi ses inquiétudes à propos de l'influence de la culture de l'Ouest contemporaine sur la culture ancienne de l'Afrique. Ces idées sont surtout évidentes dans son poème Il était une fois qui a été publié dans l'anthologie GCSE d'Edexcel.
Le Piano et les Tambours
- Quand à l'aube à la rive
- j'entends des tambours de jungle télégraphiant le rythme mystique, urgent, brut comme la chair saignante, parlant de
- la jeunesse originelle et du commencement,
- je vois la panthère prête à bondir,
- le léopard grondant sur le point de sauter
- et les chasseurs s'accroupissant avec des lances pleines d'assurance ;
- Et mon sang bouillonne, se fait torrent,
- le cours du temps s’inverse et immédiatement je me retrouve dans les genoux de ma mère tel un bébé allaitant ;
- immédiatement je marche
- sur de simples sentiers sans aucunes innovations,
- accidentés, façonnés avec
- l’authentique chaleur de pieds empressés et de cœurs qui avancent à tâtons
- parmi les feuilles vertes et les fleurs sauvages palpitantes.
- Alors j'entends un solo de piano gémissant
- parlant de chemins compliqués
- dans un concerto ridé de larmes ;
- de terres lointaines
- et de nouveaux horizons avec
- un diminuendo caressant, un contrepoint,
- un crescendo. Mais perdu dans le labyrinthe de ses complexités, il finit au milieu d'un mouvement à la pique d’une dague.
- Et moi, perdu dans le brouillard du matin
- d'une époque, à la rive je continue d’errer au rythme mystique
- des tambours de la jungle et au concerto.
Note
- On trouve parfois le 21 avril.
Catégories :- Naissance en 1921
- Écrivain nigérian
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