- Agoravox
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AgoraVox
AgoraVox {{{nomorigine}}} Pays France Langue(s) Français, anglais, italien Périodicité Quotidienne Genre Média citoyen, journal participatif Diffusion Internet ex. () Fondateur Carlo Revelli, Joël de Rosnay Date de fondation mars 2005 Ville d’édition Paris Directeur de publication Carlo Revelli Rédacteur en chef Iannis Pledel ISSN - agoravox.fr
AgoraVox est un site Web d'actualités alimenté par des rédacteurs volontaires et non professionnels, créé par Carlo Revelli et Joël de Rosnay en mars 2005, et proposant des d'articles a rédacteur unique.Plutôt précurseur dans le domaine du journalisme « citoyen », il s'inscrit dans la suite au journal communautaire français L'Echo du village (1998) et Indymédia (1999). De nombreux sites plus ou moins participatifs ont vu le jour depuis, Rue89, LePost, Mediapart mais également les quotidiens régionaux. AgoraVox en Europe et peut être comparé au site Coréen OhmyNews.
En avril 2009 près de 40 000 volontaires se sont inscrits en tant que rédacteurs sur la version francophone. Une version anglophone du site a été lancée courant 2006, une version dédiée aux buzz vidéo début 2007 et une version italienne à la fin de l'année 2008. De nombreuses déclinaisons ont également été mises en place : notamment NaturaVox, CareVox, Orsérie, SportVox et Globonautes.
Sommaire
Histoire
La société Cybion, créée par Carlo Revelli et Joël de Rosnay, est à l'origine de ce projet et en assure le financement. Elle est titulaire du nom de domaine d'AgoraVox[1]. Le projet AgoraVox est l’aboutissement de plusieurs années de recherche et d’expérimentations.
Le point de départ est constitué par les recherches de Carlo Revelli sur l'Intelligence Stratégique sur Internet : « En effet, au-delà des entreprises, ce qui va révolutionner les comportements individuels sur Internet, c’est justement cette « attitude de veilleur » qui consiste à garder les yeux ouverts pour se cultiver et s’enrichir à tout niveau : que ce soit pour dénicher une information inédite, vérifier une rumeur, enrichir ses connaissances, forger ses croyances, comparer les prix d’un livre, identifier le chirurgien qui a mis en place la dernière technique pour soigner une maladie rare, etc.[2] »
Carlo Revelli a annoncé la création de la Fondation AgoraVox[3] sur le site même du journal. Cette Fondation a été créée le 18 juin 2008. C'est désormais une entité indépendante comme la Wikipédia. Le siège est en Belgique pour des raisons d'indépendance (en France le ministre de l'intérieur siège automatiquement dans le conseil d'administration des Fondations d'utilité publique). Le but est de garantir l'indépendance et l'autonomie du site.
Le nouvelle version d'AgoraVox a développé le concept de journalisme de liens avec un nouvel outil : TwitterVox.
AgoraVox a lancé en partenariat avec Bakchich, LaTéléLibre, CoZop et Ouvertures le réseau Infovox qui soutient l'information libre et indépendante.
Politique éditoriale
Le style relève à la fois du journalisme de fait et du journalisme d'opinion pour les articles. Les articles engendrent de nombreux commentaires dans les forums de discussion, cela permet aux internautes de discuter les articles et leur pertinence, dans ce cadre on parle parfois d'intelligence collective.
La politique éditoriale, telle qu'elle est définie sur le site, prône la « publication d'informations thématiques inédites, détectées par les citoyens ».[4].
On trouve également sur le site beaucoup d'articles de fond, des textes déjà édités ailleurs, des commentaires ou des éditoriaux souvent publiés dans une rubrique « tribune libre ».
Les citoyens sont potentiellement des capteurs d’information. Ils réalisent aussi un travail de veille et de surveillance : grâce aux ressources du Net, ils peuvent faire un travail de surveillance, de mise en évidence des contradictions et des mensonges dans les discours politiques, économiques ou dans d’autres domaines dans le climat de défiance qui touche les médias classiques, les institutions publiques et le secteur économique et financier. Le public ne veut plus être passif et recevoir les informations, il veut être actif et replacé au cœur du dispositif d’information. Chien de garde il veut être écouté et entendu.
Dans ce cadre le commentaire d’actualité est important : il s’agit de commenter l’information existante et de réaliser un travail critique sur son traitement
Le Comité de rédaction est constitué par les fondateurs d'AgoraVox et des experts en veille et recherche d’information et des journalistes (6 personnes) ainsi que par les rédacteurs-modérateurs qui ont publié quatre articles sur AgoraVox(environ 1000 modérateurs font partie du [5]) qui peuvent voter sur chaque article soumis par les simples rédacteurs[6].
À l'origine, pour pouvoir être membre du Comité de rédaction, il était nécessaire d'avoir déjà publié un certain nombre d'articles sur AgoraVox et d'être reconnu comme étant un rédacteur « de qualité ». Depuis le 5 décembre 2007[7], devient modérateur de jure tout rédacteur ayant publié au moins quatre articles. C'est le premier filtre à passer pour toute demande de publication, l'équipe historique d'Agoravox se chargeant, une fois le quorum d'approbations obtenu, d'effectuer une dernière vérification avant validation.
Également, de manière générale (mais ce n'est pas une obligation), les membres de ce Comité sont des rédacteurs « historiques », présents sur la plate-forme depuis son lancement ou presque.
Les articles peuvent être modifiés dans la forme, reproduits par la FondationAgoraVox sur des médias partenaires et leur exploitation commerciale n'est pas exclue.
La responsabilité légale d'un article est laissée à son auteur.
Le site profite d'une tendance profonde interne aux sociétés occidentales : la « participation » des citoyens, dont la parole serait confisquée par les grands médias dirigés par des multinationales. D'où le succès de ce genre d'initiative : les rédacteurs, non payés, du moins pour la plupart, bénéficient d'une « tribune ». Il serait hasardeux de déterminer le nombre de lecteurs de chacun des articles, et surtout l'avenir de ce type de projet, étant donné le nombre exponentiel de blogs (« journaux en ligne ») ayant des caractères similaires.
Agoravox dans les médias
Des articles sont repris dans la rubrique « blogs/editos » de Yahoo! Actualités France. Agoravox est classifié comme blog partenaire de Yahoo! News France, mais n'entre pas dans la catégorie Yahoo! Actualités France « L'actualité au quotidien ».
Google Actualités référence certains articles d'AgoraVox, ils étaient au nombre de 600 environ en décembre 2006, ils sont plus de 50 000 en février 2009. Sa version américaine référence depuis peu l'ensemble des articles publiés sur la version anglophone d'AgoraVox.
La chaîne allemande Deutsche Welle a élu AgoraVox meilleur blog journalistique français en 2005.
Le magazine Nexus n°55 a réalisé un dossier sur la question de l'obligation vaccinale suite à l'enquête participative[8] menée de juillet à octobre 2007 sur AgoraVox et coordonnée par le journaliste Jean-Luc Martin-Lagardette (« L'obligation vaccinale est-elle encore justifiée ? »). Une deuxième enquête participative a été lancée début mai 2008 sur la question de la « place de la pauvreté en France »[9]. La troisième enquête participative concerne la problématique des surtaxes des Hotlines.
Notes et références
- ↑ AFNIC WhoIs agoravox.fr, AFNIC
- ↑ Historique du projet | AgoraVox
- ↑ AgoraVox devient la Fondation AgoraVox : nouveau modèle médiatique ? | AgoraVox
- ↑ politique éditoriale, AgoraVox
- ↑ comité de rédaction, AgoraVox
- ↑ [1], AgoraVox
- ↑ AgoraVox le média citoyen : Le comité de rédaction
- ↑ Les enquêtes participatives d’Agoravox : présentation et sommaire | AgoraVox
- ↑ Deuxième enquête participative : Quelle place pour les pauvres en France ? | AgoraVox
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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